Le président Umaro Sissoco Embalo a répondu ce jeudi 6 février en affirmant que, bien que certains avancent que son investiture prend fin le 27 février, la constitution du pays lui permet de demeurer en poste jusqu’à l’investiture de son successeur.
Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a réfuté ce jeudi 6 février les accusations de l’opposition concernant la date de la fin de son mandat. Il précise que son mandat prend fin en septembre 2025, et non en février, après avoir été soutenu en début de semaine par une décision de justice. Cette question a en effet été au centre des débats depuis plusieurs semaines dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest, souvent secoué par des tensions politiques.
Le président Umaro Sissoco Embalo
La Cour suprême de la Guinée Bissau indique dans un communiqué lundi que le mandat du président Embalo se termine le 4 septembre 2025. Cette date est contestée par l’opposition, notamment par Domingos Simoes Pereira, ancien Premier ministre et leader de l’opposition, qui la fixe au 27 février 2025. Embalo, élu pour un mandat de cinq ans le 27 février 2020, voit cette question remise en cause par son rival, qui n’a jamais accepté le résultat de l’élection. Bien que le verdict de la Cour suprême ait pris plusieurs mois, il a finalement donné raison à Umaro Sissoco Embalo, le 4 septembre 2020.
Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
La controverse persistante
Le président Embalo a réagi jeudi en soulignant que même si certains prétendent que son mandat se termine le 27 février, la loi fondamentale du pays lui permet de rester en fonction jusqu’à l’investiture du nouveau président. « La polémique sur la fin de mon mandat est simplement un théâtre », déclare le président, réaffirmant que son mandat va s’achever en septembre 2025. À ce jour, aucune date d’élection n’a encore été fixée.
Les élections à venir et la crise politique
Le ministre des Affaires étrangères, Carlos Pinto Pereira, a évoqué le 28 janvier la proposition du gouvernement de tenir des élections générales entre le 23 septembre et le 10 octobre 2025. Cependant, les élections législatives anticipées, initialement programmées pour le 24 novembre 2024, ont été reportées sine die en raison de difficultés logistiques et financières, selon un décret présidentiel.
Lire : RDC : Antonio Guterres appelle les combattants à « déposer les armes »
En décembre 2023, après des affrontements armés qu’il a qualifiés de tentative de coup d’État, Embalo a dissous le Parlement. Ce geste faisait suite à la perte de la majorité absolue du président au Parlement, désormais dominé par une coalition autour du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), un opposant historique d’Embalo. Cette situation a créé une cohabitation difficile, augmentant les tensions politiques dans le pays.
Notre Afrik
L’ex- présidente du parlement sud-africain, nosiviwe mapisa- nqakula a été arrêtée ce matin du jeudi 4 avril 2024, après sa démission suite aux accusations de corruption qui remontent à la période allant de 2014 à 2021. nosiviwe mapisa- nqakula s’est rendue elle-même à la police tôt ce matin du jeudi 4 avril 2024 et a...
D’après une déclaration du collectif, ces individus « ont des conditions de vie insupportables. » une alliance de partis d’opposition et d’organisations de la société civile togolaise a lancé lundi à lomé une campagne pour exiger la libération des « prisonniers politiques ». ce collectif, nommé « front touche pas à ma constitution », a annoncé le lancement d’une campagne de...
Les anciens présidents kényan uhuru kenyatta et nigérian olusegun obasanjo, ainsi que l’ancien premier ministre éthiopien hailemariam desalegn boshe sont les facilitateurs du processus de paix conjoint eac-sadc. trois ex-dirigeants africains ont été choisis pour jouer le rôle de médiateurs dans le mécanisme régional de négociation lancé par deux blocs régionaux afin de résoudre la...
Le 9 avril dernier, le journaliste alfousseini togo, directeur de publication du journal canard de la venise, a été placé sous mandat de dépôt à bamako. en cause, un article publié la veille, titré « la bourde du ministre mamoudou kassogué », dans lequel il remet en question les chiffres avancés par le ministre de...