Lors d’un point de presse, ses avocats ont dénoncé une manœuvre politico-judiciaire visant à l’écarter de la vie publique.
L’opposant tchadien Succès Masra, ancien chef du gouvernement, a été placé en détention provisoire ce mercredi 21 mai, moins d’une semaine après son interpellation. Selon ses avocats, cette décision fait suite à de lourdes accusations portées contre lui. Arrêté le 16 mai, Succès Masra, leader du parti d’opposition « Les Transformateurs », est poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation, dont « incitation à la haine et à la révolte », « constitution et complicité de bandes armées », « complicité d’assassinat », « incendie volontaire » et « profanation de sépultures », selon la justice tchadienne.
Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité
Le collectif d’avocats qui représente l’État affirme qu’il est le principal instigateur de ces faits, précisant que 82 autres individus ont également été arrêtés pour des motifs similaires. Ces accusations interviennent dans un contexte particulièrement tendu après le massacre de 42 civils, principalement des femmes et des enfants, survenu le 14 mai à Mandakao, dans le Logone-Occidental. Les autorités judiciaires soupçonnent Succès Masra d’être à l’origine de cette tragédie.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Une arrestation controversée
À la suite de son arrestation, une vidéo de surveillance diffusée par « Les Transformateurs » montrait l’homme politique entouré de plusieurs hommes en uniforme, quittant son domicile. Le parti avait initialement évoqué un « enlèvement », dénonçant un usage excessif de la force. Ses avocats, Me Oumdade Yagoua et Me Ngolé Mannro, déclarent qu’il avait été conduit devant un juge d’instruction après sa garde à vue, puis placé en détention provisoire. Lors d’une conférence de presse tenue au siège du parti, les avocats de l’opposant ont dénoncé une « cabale politico-judiciaire » et une « conspiration » visant à l’écarter de la scène politique.
Lire : Tchad : Succès Masra interpellé pour incitation à la haine
Parmi les éléments à charge figure un message audio, attribué à Masra et datant de mai 2023. Dans cet enregistrement, traduit du ngambaye, il appellerait à l’usage des armes à feu. Toutefois, ses défenseurs soutiennent que cet extrait avait déjà été à l’origine d’un mandat d’arrêt international qui a été levé en novembre 2023, après l’abandon des poursuites.
Notre Afrik avec AFP
Le président nigérien fait cette interpellation lors de la remise officielle des conclusions des assises nationales de la refondation. le chef de l’état nigérien a officiellement reçu lundi 10 mars 2025 les conclusions des assises nationales de la refondation. parmi les recommandations majeures figurent une transition de cinq ans, la dissolution des partis politiques et...
Pour dissiper les rumeurs de l’opposition qui évoque un « montage », les autorités ont diffusé sur la télévision publique des images de l’attaque enregistrées par les caméras de surveillance à l’entrée du palais. un peu plus de 24 heures après l’attaque violente et mystérieuse contre le palais présidentiel à n’djamena, le président tchadien mahamat idriss déby...
Les installations restituées, qui comprennent notamment les quartiers maréchal et saint-exupéry. le vendredi 7 mars 2025, la france a procédé à la restitution de plusieurs installations militaires au sénégal. ces transferts font partie d’un processus plus large de retrait militaire de l’armée française, qui est présente dans le pays ouest-africain depuis 1960. les installations restituées,...
L’annonce de la libération de l’ex-président guinéen, condamné à vingt ans de prison en août 2024, est faite ce vendredi 28 mars 2025 par le général amara camara, porte-parole de la présidence. moussa dadis camara a bénéficié d’une grâce présidentielle, ce vendredi 28 mars 2025, pour des raisons de santé. cette décision est annoncée par...