Les chefs d’État du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau et du Gabon seront reçus aujourd’hui, 9 juillet, à la Maison Blanche. Cette rencontre portera principalement sur les questions commerciales, les investissements et la sécurité.
Ce mercredi 9 juillet les présidents du Liberia, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau et du Gabon sont attendus à la Maison Blanche, à l’invitation du président américain Donald Trump. Cette rencontre, organisée autour d’un déjeuner officiel, vise à renforcer les relations diplomatiques et économiques entre les États-Unis et ces cinq pays africains. « Mercredi, le président va accueillir les présidents de cinq pays africains pour un déjeuner », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sans donner plus de détails.
Selon des sources diplomatiques citées par l’AFP, les discussions devraient principalement porter sur les enjeux commerciaux, les investissements et les questions sécuritaires. La présidence du Liberia a précisé dans un communiqué que cette rencontre vise à « approfondir les liens diplomatiques, faire avancer les objectifs économiques communs et améliorer la coopération sécuritaire entre les États-Unis et les pays africains invités ».
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Le président libérien Joseph Boakai entend profiter de l’occasion pour aborder des thèmes clés tels que le développement économique, la bonne gouvernance et le renforcement de la démocratie. Sa porte-parole, Kula Fofana, a indiqué que le Liberia souhaite aller au-delà de son statut de pays bénéficiaire d’aide. « Nous voulons promouvoir des partenariats fondés sur les échanges commerciaux et attirer des investissements », a-t-elle affirmé.
La Guinée-Bissau mise sur la diplomatie économique
Du côté de la Guinée-Bissau, une source proche du président Umaro Sissoco Embalo a confirmé que la diplomatie économique sera au cœur des discussions à Washington. Avant son départ, le président Embalo a souligné l’importance de cette visite pour son pays, y voyant « une grande opportunité économique ». Il a exprimé l’espoir que son pays bénéficie des mêmes soutiens que d’autres nations africaines déjà partenaires des États-Unis.
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Le président gabonais Brice Oligui Nguema participera également à ce déjeuner. Lors d’un point presse, le porte-parole de la présidence gabonaise, Théophane Biyoghe, a souligné « le caractère exceptionnel de cette visite », en rappelant que le Gabon est le seul pays d’Afrique centrale convié à cette réunion. « Il s’agit pour le Gabon de valoriser ses atouts et de construire une vision commune avec les États-Unis autour de notre développement, en particulier l’industrialisation de notre économie », a-t-il précisé. La visite intervient peu après la levée, en mai, des sanctions américaines imposées en 2023 à la suite du coup d’État. Le général Oligui Nguema, désormais président élu, avait obtenu une large victoire électorale en avril dernier avec 94,85 % des voix.
Le Sénégal et la Mauritanie présents, mais discrets
Les présidents sénégalais Bassirou Diomaye Faye et mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani sont également attendus, bien que leurs administrations n’aient pas communiqué officiellement sur leur participation ou sur les objectifs de leur présence à Washington.
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Ce déjeuner diplomatique s’inscrit dans un contexte de réorientation de la politique américaine envers le continent africain. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a réduit drastiquement les aides étrangères et adopté une ligne plus restrictive en matière de visas. Douze pays, principalement africains, ont déjà été touchés par une interdiction d’entrée sur le territoire américain, et cette mesure pourrait bientôt concerner 36 pays supplémentaires, dont le Sénégal, la Mauritanie, le Gabon et le Liberia.
En parallèle, les États-Unis cherchent à promouvoir les investissements privés en Afrique. En effet, fin juin, plusieurs entreprises américaines ont annoncé leur engagement dans des projets d’infrastructure sur le continent lors d’un sommet économique tenu à Luanda, en Angola. Cette initiative visait à démontrer la volonté de Washington de soutenir le développement africain par des partenariats d’affaires plutôt que par l’aide publique traditionnelle.
Notre Afrik avec AFP
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