Sénégal : suspension des importations d’oignons dès le 25 janvier

Cette décision vise à promouvoir la commercialisation des oignons locaux et à assurer un approvisionnement régulier en produits frais et de qualité.

Dans l’optique de soutenir le développement de l’agriculture sénégalaise, l’Agence de Régulation des Marchés (ARM) a annoncé la suspension des importations d’oignons à compter du 25 janvier 2025. Cette décision est prise lors de la réunion du comité de pilotage des accords de gel des importations, dans le cadre de la régulation des marchés agricoles et de la promotion de la production nationale.

Selon la circulaire rendue publique par l’ARM, cette mesure vise à favoriser la commercialisation des oignons produits localement et à garantir un approvisionnement régulier des marchés avec des produits frais et de qualité. L’agence déclare aussi que sur la base des informations reçues des services techniques et des associations de producteurs, les premières récoltes d’oignons sont attendues sur le marché dès le mois de février 2025. L’ARM précise également que, cette décision vise à une gestion optimale du marché durant les fêtes religieuses.

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Un soutien aux agriculteurs

Cette initiative s’inscrit dans une stratégie qui vise à renforcer la souveraineté alimentaire du Sénégal tout en soutenant le revenu des producteurs locaux. En 2023, l’ARM avait estimé que le pays avait besoin de 380 000 tonnes d’oignons par an, pour une production nationale de 400 000 tonnes. Ainsi, cette décision de gel des importations va permettre de mieux valoriser le travail des agriculteurs locaux, tout en stimulant le secteur agricole.

Lire : Sénégal : la production de céréales croît de près de 10 % entre 2023 et 2024

En privilégiant la production d’oignons locale, le Sénégal s’engage activement dans une démarche de réduction de sa dépendance aux importations. Cette politique contribue également à la préservation de l’environnement en réduisant l’empreinte carbone liée aux importations. Elle favorise aussi la création d’emplois en milieu rural et soutient l’économie nationale selon l’ARM.

Notre Afrik