Le Niger, le Mali et le Burkina Faso reprochent à l’organisation continentale d’intervenir dans la crise entre ces Etats et la Cedeao.
Les régimes militaires, formés à l’issue des putschs, du Niger, du Mali et du Burkina, réunis au sein de la nouvelle confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ont dénoncé jeudi « une ingérence » de l’Union africaine (UA) après des propos qu’ils ont attribués à un responsable de l’organisation panafricaine critiquant leur sécession de la Cédéao.
Les trois pays qui ont annoncé en janvier quitter la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) aux 15 Etats membres, ont organisé leur propre sommet le 6 juillet dernier à Niamey. « Le commissaire de l’UA en charge des affaires politique, paix et sécurité, s’exprimant au nom du président de la Commission de l’UA, a déclaré (lors du sommet de la Cédéao le 8 juillet à Abuja) que le retrait des trois pays » de cette organisation « est inacceptable pour l’UA et nous croyons en une seule Cédéao », indique un communiqué des ministres des Affaires étrangères de l’AES transmis jeudi soir à l’AFP.
Un jugement de valeur non apprécié
« Ce jugement de valeur est aussi surprenant, qu’inhabituel de la part d’un fonctionnaire statutaire dont les missions et les attributions ne lui confèrent aucun droit d’ingérence dans les affaires intérieures d’Etats membres » de l’UA, affirment-ils dans ce communiqué daté conjointement de Bamako, Niamey et Ouagadougou, capitales des pays membres de l’AES qui ajoutent qu’il « Ils désapprouvent et condamnent avec la dernière rigueur cette attitude, contraire au devoir de réserve et à l’obligation d’impartialité » dus par un fonctionnaire de l’UA.
Pour ces trois pays, « toute appréciation de (leur décision) souveraine » de quitter la Cédéao « constitue une ingérence dans les affaires intérieures » de l’AES.
Notre Afrik avec AFP
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