Cette estimation émane du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) et a été rendue publique le 7 janvier 2025.
Les combats récents dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont contraint plus de 100 000 personnes à fuir leurs foyers. Cette estimation provient du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) et a été publiée le mardi 7 janvier 2025. Entre le 1ᵉʳ et le 3 janvier 2025, des affrontements violents ont opposé l’armée congolaise à un groupe armé non-étatique dans la région de Masisi, dans la province du Nord-Kivu. Ce qui a entraîné le déplacement de près de 102 000 personnes selon le rapport.
Camp des refugiés à l’est de la RDC
La localité de Masisi, située à l’est du pays, abrite environ 40 000 habitants et se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Ce week-end, le groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda, a pris le contrôle de la ville, provoquant une panique parmi la population locale. Toutefois, dimanche, un calme relatif a été observé, permettant à certaines familles déplacées de commencer à revenir.
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Cependant, la situation reste préoccupante. L’Ocha avertit que l’afflux de déplacés risque d’aggraver davantage la situation humanitaire déjà extrêmement difficile dans la région, où plus de 600 000 personnes étaient déplacées au 30 novembre 2024.
Soins médicaux d’urgence
Entre vendredi et lundi, les équipes de Médecins sans frontières (MSF) et du ministère congolais de la Santé ont soigné 75 blessés à l’hôpital de Masisi ainsi qu’au centre de santé de Nyabiondo.
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Selon Stéphane Goetghebuer, responsable de MSF au Nord-Kivu, ces deux établissements ont également servi de refuge temporaire à des centaines de civils cherchant protection contre les violences. Ces structures de santé ont offert un abri et une prise en charge médicale à un moment crucial de la crise.
Contexte de la rébellion du M23
La rébellion du M23, qui contrôle depuis novembre 2021 de vastes territoires dans l’est de la RDC, poursuit son avancée. Ce groupe armé, qui a été formé en 2012, continue de semer la terreur dans une région déjà fragilisée par des conflits violents depuis plusieurs décennies. Cette partie de la RDC, riche en ressources naturelles, est au cœur des tensions politiques et militaires qui opposent le gouvernement congolais et le Rwanda.
Lire : Mali : près de 47 650 déplacés internes en trois mois
En décembre dernier, un sommet devait se tenir à Luanda, en Angola, pour tenter de trouver une solution au conflit entre le Rwanda et la RDC. Les présidents Félix Tshisekedi (RDC) et Paul Kagame (Rwanda) étaient censés se rencontrer sous l’égide du médiateur désigné par l’Union africaine, le président angolais João Lourenço. L’objectif de cette rencontre était de parvenir à un accord pour restaurer la paix et la stabilité dans l’est de la RDC. Cependant, le sommet a été annulé à la dernière minute après que les deux parties n’ont pas pu se mettre d’accord sur les termes de la médiation.
Notre Afrik avec AFP
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