En déplacement officiel à Abidjan, l’organisation a exprimé sa volonté de soutenir la Côte d’Ivoire dans les préparatifs de l’élection prévue en octobre.
En visite officielle à Abidjan, l’Union africaine (UA) réaffirme ce vendredi 13 juin son soutien à la stabilité de la Côte d’Ivoire. L’organisation a souligné l’importance de garantir un climat serein à l’approche de l’élection présidentielle prévue en octobre prochain. L’UA s’est dite prête à accompagner le pays dans la préparation du scrutin. « La Côte d’Ivoire est un pilier de stabilité dans une région fragilisée par des coups d’État et des attaques jihadistes », a rappelé Mahamat Saleh Annadif, chef de la délégation de l’UA. Il a mis en garde contre les répercussions régionales d’une éventuelle instabilité. « Si la Côte d’Ivoire éternue, c’est toute la région qui risque d’attraper froid », va-t-il affirmer.
L’Union africaine a mené des échanges avec l’ensemble des acteurs du paysage politique ivoirien, y compris le président Alassane Ouattara. « Nous avons rencontré toutes les sensibilités politiques. Chacun a un rôle à jouer pour assurer un scrutin paisible », déclare le chef de la délégation de l’UA. Selon lui, le climat politique est tendu, notamment en raison de l’exclusion de plusieurs personnalités majeures de la présidentielle, comme l’ancien président Laurent Gbagbo et le président du PDCI, Tidjane Thiam. Cette situation attise les critiques au sein de l’opposition.
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Revendications de la coalition CAP-CI
Lors de la visite de l’UA, la Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI), dont fait partie Tidjane Thiam, a réclamé une mise à jour de la liste électorale avant le scrutin du 25 octobre. Elle exige également la réintégration « sans condition » des candidats exclus et la démission du président de la Commission électorale indépendante (CEI), qu’elle accuse de partialité.
Lire : Côte d’Ivoire : quatre figures de l’opposition exclues de la présidentielle
Souvent mise en cause par l’opposition, la CEI assure de son côté respecter strictement le cadre légal. Elle rejette les accusations de connivence avec le pouvoir en place. Le président Alassane Ouattara, à la tête du pays depuis 2011, n’a pas encore annoncé s’il briguera un quatrième mandat. Son investiture pourrait toutefois avoir lieu les 21 et 22 juin, lors du congrès de son parti, laissant peu de doute sur ses intentions.
Notre Afrik avec AFP
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