Paix : accord signé entre la RD Congo et le Rwanda sous médiation américaine

Ce texte vise à mettre fin à la confusion dans l’est de la RD Congo, où le M23 a pris depuis décembre de larges zones, dont Goma et Bukavu, accentuant une instabilité chronique.

La République démocratique du Congo (RD Congo) et le Rwanda ont conclu, vendredi, un accord de paix sous les auspices des États-Unis. Ce texte vise à mettre un terme aux violences persistantes dans l’est du Congo, une région secouée depuis des décennies par les conflits armés. « Nous vous remercions tous les deux pour votre engagement. Ce moment représente un tournant après 30 années de guerre », a déclaré le secrétaire d’État américain Marco Rubio lors de la cérémonie de signature.

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Le document signé contient plusieurs engagements clés tels que le respect mutuel des frontières nationales, la fin des combats entre forces armées, le désengagement et le désarmement des groupes rebelles non étatiques, la mise en place d’un mécanisme conjoint de sécurité, le retour volontaire des populations déplacées, l’accès humanitaire élargi et le renforcement de la coopération économique régionale. Selon certaines sources proches du dossier, l’accord inclut également des dispositions non officielles prévoyant un accès prioritaire aux ressources minières de la région pour les États-Unis et leurs entreprises, en échange de leur implication diplomatique et stratégique dans la résolution du conflit.

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Une avancée diplomatique après des mois de négociations

Cette signature est l’aboutissement d’un processus entamé par une déclaration de principes signée le 25 avril, suivie d’un projet d’accord paraphé le 18 juin. Il a été obtenu au terme de longues discussions, menées sous une pression diplomatique intense de la part de Washington.

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Le secrétaire d’État américain a salué l’accord comme une avancée majeure. « Nous attendons avec impatience de recevoir les chefs d’État des deux pays à Washington dans les prochaines semaines pour finaliser le protocole complet », précise-t-il. Par ailleurs, il a également rappelé que cette initiative allait au-delà de la fin des hostilités. « Il ne s’agit pas seulement de mettre fin aux guerres ou de sauver des vies. Il s’agit de permettre aux populations de vivre dignement », affirme le secrétaire d’État.