Elle aura pour mission de représenter les femmes et les jeunes, en contribuant à la prévention des conflits, à la promotion de la réconciliation et au renforcement du tissu social dans les régions touchées par la violence.
La poétesse et militante nigériane Maryam Bukar Hassan, plus connue sous le nom d’Alhanislam, a été officiellement désignée ambassadrice mondiale de la paix par les Nations Unies. Elle va représenter les piliers Paix et Sécurité, en particulier dans le cadre des programmes Femmes, Paix et Sécurité (WPS) et Jeunesse, Paix et Sécurité (YPS).
Durant les deux prochaines années, Maryam Bukar va mettre son talent artistique et sa notoriété au service de la promotion de la paix à travers des campagnes de sensibilisation. Elle contribuera à élargir l’audience des messages de l’ONU en s’adressant à des publics souvent ignorés par les approches classiques. Son rôle consistera à porter la voix des femmes et des jeunes, afin de soutenir la prévention des conflits, la réconciliation, et le renforcement de la cohésion sociale dans les zones affectées par la violence.
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Un symbole fort pour l’Afrique
Cette nomination s’est faite en présence de personnalités influentes du monde artistique africain, parmi lesquelles Femi Kuti (Nigeria) et Elida Almeida (Cap-Vert), avec qui Maryam Bukar a déjà collaboré. Lors de la cérémonie, Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale de l’ONU pour l’Afrique, a salué l’importance des voix africaines dans la construction de la paix, mettant en avant le rôle déterminant des jeunes et des femmes dans ce processus. « Œuvrer pour la paix demande une implication collective. Maryam incarne les espoirs et les perspectives du continent africain. Sa voix, sa créativité et son engagement sont de véritables atouts pour les Nations Unies », a-t-elle affirmé.
Une artiste engagée pour le changement
Née le 25 décembre 1996, Maryam Bukar Hassan est une poétesse, militante des droits humains et figure du panafricanisme. Connue pour son engagement en faveur de l’autonomisation des jeunes, de l’égalité des genres et de la résolution des conflits, elle s’est imposée comme une voix influente sur le continent.
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Diplômée en technologie de l’information du Radford University College au Ghana, affilié à l’université Kwame Nkrumah, elle a reçu plusieurs distinctions, notamment le prix de l’Artiste Leader de l’année 2021 au Nigeria. Elle a également été classée parmi les 100 Africains les plus influents de 2025 par l’organisation Remarking International (RPI).
N elle est la deuxième personnalité d’origine africaine à diriger cet événement mondial, après l’américano-nigérian okwui enwezor, qui a occupé ce poste en 2015. koyo kouoh, d’origine suissocamerounaise et conservatrice en chef du musée zeitz d’art contemporain d’afrique (zeitz-mocaa) en afrique du sud depuis cinq ans, a été désignée commissaire de la 61e édition de...