Le cycle de violence se poursuit dans le nord-ouest du Nigeria avec cette nouvelle tragédie.
Au moins 26 personnes ont été tuées jeudi lors d’une attaque sanglante contre un site d’orpaillage artisanal dans l’État de Zamfara, a indiqué samedi Amnesty International.
Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité
Une attaque brutale et préméditée
Selon Yahaya Adamu Gobirawa, responsable local du syndicat minier, « des bandits » lourdement armés ont pris d’assaut le site jeudi en milieu de journée, tuant sur place 19 personnes, dont cinq miliciens qui assuraient la sécurité des mineurs. « Les bandits se sont rendus directement à la mine d’or et ont tué sur le coup 14 mineurs », a-t-il précisé.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Initialement, Amnesty International avait avancé un bilan de 20 morts, rapporté par son directeur au Nigeria, Isa Sanusi. Mais après de nouvelles vérifications, l’organisation a revu ce chiffre à la hausse samedi, en intégrant notamment des villageois tués alors qu’ils tentaient de fuir l’assaut.
Une région livrée aux violences armées
L’État de Zamfara est depuis plusieurs années l’épicentre des violences perpétrées par des groupes criminels armés, localement appelés « bandits ». Ces groupes multiplient les attaques contre les forces de sécurité et les populations civiles, n’hésitant pas à tuer, piller, incendier les villages, et enlever des habitants contre rançon.
Selon le responsable syndical, le site minier récemment ouvert près du village avait déjà été ciblé mardi par une première attaque, repoussée de justesse. Mais jeudi, les assaillants sont revenus en force, équipés d’armes lourdes. « Nous pensons qu’ils ont attaqué le site car ils n’étaient pas associés à son exploitation », a-t-il ajouté.
Lire : Guinée : tentative d’enlèvement avortée contre le journaliste Sally Bilaly Sow
Face à l’ampleur de l’insécurité, les autorités de l’État de Zamfara avaient mis en place l’an dernier une force de 5.200 « gardes communautaires », chargés de protéger les villages. Mais malgré ces efforts, les attaques meurtrières continuent de décimer les communautés rurales de la région.
Notre Afrik avec Afp
Selon l’organisation, plus de 130 civils ont été tués en mars 2025 lors de l’opération tourbillon vert 2, menée par les soldats burkinabè avec le soutien de milices pro-gouvernementales. au burkina faso, human rights watch (hrw) accuse l’armée burkinabè, appuyée par des milices pro-gouvernementales, d’avoir participé au massacre de plus de 130 civils peuls en...
Ileana santos cette jeune entrepreneure franco-togolaise est une ardente militante de la cause africaine qui se refuse à tout fatalisme et croit en la capacité de la jeunesse à changer la trajectoire du continent. ileana santos est né au togo. elle y a grandi et fait l’apprentissage de la vie dans ce pays d’afrique de...
Le décret du président mahamat idriss déby évince le directeur général de la police, le directeur général de la gendarmerie, ainsi que des chefs d’état-major des forces armées et des responsables de la garde nationale nomade. le mercredi 16 octobre, plusieurs hauts responsables des forces de défense et de sécurité au tchad ont été démis...
Ces militaires sont accusés de « lâcheté » et « fuite devant l’ennemi ». ils ont également été radiés des rangs de l’armée. sur les onze officiers congolais accusés au départ, seulement trois ont été acquittés. le tribunal a estimé que les faits retenus contre eux n’étaient pas établis. les huit autres ont été condamnés à mort par le...