La situation sécuritaire a empêché les autorités de se rendre sur les lieux. Néanmoins l’armée a pu faire une descente après les faits.
Lundi, une attaque imputée à des jihadistes dans un village du centre du Mali a causé la mort de plus de 20 civils. « Au moins 21 personnes ont été tuées dans le village de Djiguibombo, situé à quelques dizaines de kilomètres de Bandiagara, en pays dogon », déclare un représentant du gouvernorat ce mercredi 3 juillet. Il impute l’attaque à des jihadistes. Un autre responsable avait précédemment indiqué une vingtaine de morts. Il souligne que la situation sécuritaire a empêché les autorités de se rendre sur les lieux. Un représentant local des jeunes signale néanmoins l’arrivée de l’armée après les faits. Les deux responsables souhaitent rester anonymes en raison de leurs fonctions et du silence imposé sur de tels événements par la junte au pouvoir depuis 2020.
« L’attaque qui a commencé avant la nuit, a duré environ trois heures », rapporte le représentant local des jeunes. Lui aussi préfère garder son identité secrète pour sa sécurité. « Vingt personnes ont été tuées, dont plus de la moitié sont jeunes. Certaines victimes ont été égorgées », ajoute-t-il, en précisant que « beaucoup d’habitants ont fui vers Bandiagara et ceux qui sont restés n’ont même pas pu enterrer correctement les morts ». Les exactions attribuées aux groupes armés jihadistes affiliés à Al-Qaïda ou à l’État islamique, aux milices et parfois aux forces régulières, prennent souvent du temps à être rapportées ou confirmées. Ceci en raison du contexte sécuritaire dégradé et du manque de relais d’information rapide et fiable dans ces zones reculées.
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Le centre du Mali est un foyer majeur de la violence déclenchée en 2012 par des rébellions indépendantistes et salafistes dans le Nord. Ces agressions s’étendent sur de vastes régions aux pays sahéliens voisins comme le Burkina Faso et le Niger. Elles ont causé des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. Les civils sont les principales victimes, comme le rappellent souvent les défenseurs des droits humains qui dénoncent une grande impunité. Les groupes islamistes radicaux imposent aux populations des accords qui leur permettent de vaquer relativement à leurs occupations en échange du paiement d’un impôt, de l’acceptation des règles islamiques et de la non collaboration avec l’armée malienne ou d’autres groupes armés. Les populations risquent des représailles en cas de non-respect.
Sonia Feugap avec AFP
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