Le marché de Madina, cœur économique de la capitale, a lui aussi tourné au ralenti ce lundi 6 janvier 2025.
Ce lundi 06 janvier 2025, Conakry a connu un important ralentissement suite à une manifestation organisée par l’opposition pour exiger le départ des militaires au pouvoir en Guinée. Bien que cette mobilisation ait été interdite par les autorités, elle a fortement perturbé les transports et le commerce. Cependant, le déploiement massif des forces de l’ordre et les avertissements des autorités ont limité l’affluence des manifestants.
Les forces armées font face au manifestants
Le marché de Madina, principal centre économique de la capitale, a également fonctionné au ralenti. Dans la banlieue de Sonfonia, un jeune homme de 20 ans a été tué par balle, selon sa famille. Les autorités n’ont pas commenté ce décès, dont les circonstances restent floues.
Une répression visible
Des hommes armés et casqués, circulant à bord de blindés et de pick-up de la police et de la gendarmerie, ont dispersé les attroupements et ordonné aux habitants de rentrer chez eux. Selon un communiqué publié dimanche soir, le ministre de l’Administration du territoire, El Hadji Ibrahima Kalil Condé, avait interdit la manifestation.
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Il affirmait dans sa correspondance qu’elle n’avait pas été déclarée. Il a demandé aux forces de l’ordre de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens ».
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Ces manifestations, régulièrement organisées par l’opposition et systématiquement interdites, plongent souvent Conakry dans une impasse et s’accompagnent de violences. Dimanche soir, des affrontements ont éclaté dans plusieurs quartiers comme Koloma, où un responsable de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et plusieurs jeunes ont été arrêtés. Lundi, des échauffourées sporadiques ont également été signalées.
Les revendications de l’opposition
Le collectif des Forces vives de Guinée (FVG), qui regroupe des partis d’opposition et des organisations de la société civile, demande la fin du régime militaire instauré après le coup d’État de 2021 contre le président Alpha Condé. Le FVG exige une transition civile et accuse les autorités de réprimer les libertés et de retarder la restitution du pouvoir aux civils.
Lire : Guinée : les Forces vives s’opposent à l’extension de la transition
Malgré l’annonce par le général Mamadi Doumbouya, chef des militaires au pouvoir, d’une « année électorale cruciale » en 2025, aucune date précise pour un retour à un régime civil n’a été fixée. Les militaires, initialement engagés à céder le pouvoir d’ici fin 2024, ont repoussé cet objectif. Elle fait face à de nombreuses accusations, notamment d’avoir tué plus de 60 manifestants, emprisonné des opposants et fait disparaître des figures de la société civile.
Notre Afrik avec AFP
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