La grève va se poursuivre jusqu’au 31 juillet à 23h59. L’annonce est faite hier, mardi 16 juillet, par leur porte-parole Gabriel Kamano.
Les avocats guinéens ont déclaré mardi, par l’intermédiaire de leur porte-parole Gabriel Kamano, qu’ils entendent « protester contre les arrestations arbitraires et les enlèvements suivis de détentions secrètes de citoyens guinéens ». Ils ont commencé une grève de deux semaines pour dénoncer ces pratiques. Selon l’Ordre des avocats, ce mouvement va se poursuivre jusqu’au 31 juillet à 23h59.
La date d’arrêt de la protestation n’est pas anodine. Elle coïncide avec le verdict attendu dans le procès de douze anciens responsables militaires et gouvernementaux. Ces derniers sont accusés d’être impliqués dans le massacre du 28 septembre 2009 à Conakry. Le procureur du tribunal Algassimou Diallo confirme mercredi que la décision va être rendue le 31 juillet. Il ne précise pas si la grève va affecter la lecture du jugement.
La réclusion criminelle
Parmi les accusés figure Moussa Dadis Camara, accusé d’assassinats, tortures, viols, enlèvements, séquestrations, incendies et pillages massifs lors de ces événements. En mai, le procureur a requis la réclusion criminelle à perpétuité pour Camara et six autres accusés. Il demandait également la requalification des faits en crimes contre l’humanité. Une Commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU rapporte qu’au moins 156 personnes ont été tuées. Des centaines d’autres ont été blessées lors de la répression du rassemblement de l’opposition à Conakry et ses environs. Au moins 109 femmes violées.
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Le 9 juillet dernier, deux leaders d’un mouvement citoyen qui appellent au retour des civils au pouvoir, Oumar Sylla (alias Foniké Menguè) et Mamadou Billo Bah, ont été arrêtés. Ces arrestations s’inscrivent dans une série de répressions depuis que le colonel Mamadi Doumbouya a pris le pouvoir en septembre 2021. Les autorités continuent de réprimer les voix qui veulent le retour des civils au pouvoir. Les grands partis politiques sont réduits à l’inaction. De nombreux dirigeants de l’opposition sont arrêtés, poursuivis ou exilés.
Notre Afrik avec AFP
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