Selon le ministre de l’Économie, les exigences indispensables à l’implémentation du programme, incluent la détermination d’un prix de référence pour la bauxite et l’élaboration d’un planning pour le recouvrement des arriérés fiscaux.
Le ministre guinéen de l’Économie a annoncé hier mardi 25 février 2025 que le Fonds monétaire international (FMI) exige que la Guinée procède au recouvrement de ses dettes fiscales avant de recevoir un nouveau programme de soutien financier. Cette exigence fait partie des discussions en cours entre les autorités guinéennes et le FMI.
mission d’évaluation dans le cadre du titre 4 du FMI de février 2025
Une mission du FMI, présente à Conakry depuis le 18 février, doit conclure ses travaux ce mercredi 26 février. Cette mission vise à évaluer l’aide financière déjà accordée par le FMI et à établir les bases des futures relations financières entre l’institution et la Guinée, l’un des plus grands exportateurs mondiaux de bauxite. Selon le ministre de l’Économie, la mission a présenté au Premier ministre, Amadou Oury Bah, les conditions préalables nécessaires à la mise en place du programme, notamment la fixation d’un prix de référence pour la bauxite et un calendrier pour le recouvrement des dettes fiscales en souffrance.
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Des discussions pour finaliser le programme de soutien
Le ministre Mourana Soumah précise que la rencontre avec la délégation du FMI avait pour but de clarifier les actions à entreprendre avant la mise en place du programme triennal de soutien financier. Par ailleurs, il ajoute que la demande de soutien financier pourrait être soumise au FMI d’ici le 1er mai, bien qu’aucune somme n’ait encore été précisée.
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La cheffe de la mission du FMI, Pilar Garcia Martinez, déclare que des discussions ont eu lieu sur l’utilisation des fonds alloués à la Guinée par l’institution. Toutefois, ni le montant exact ni la période concernée n’ont été divulgués. En outre, elle ajoute que le FMI continue de soutenir l’agenda de réformes des autorités guinéennes, qui ont sollicité ce programme de soutien. Malgré ses ressources naturelles abondantes, notamment en bauxite, la Guinée reste l’un des pays les moins développés du monde.
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