L’ancien gouverneur de la Banque centrale de ce pays d’Afrique de l’Ouest est accusé de détournement de fonds, d’enrichissement illicite et de blanchiment d’argent.
Une peine de dix ans de prison a été requise par le procureur contre Ibrahima Chérif Bah, ancien gouverneur de la Banque centrale de Guinée entre 1996 et 2004, ce lundi 10 mars 2025. Il est jugé par contumace par une cour spéciale pour des accusations de détournement de fonds, d’enrichissement illicite et de blanchiment d’argent.
Lors d’une rencontre
Le procès, qui a débuté en décembre 2024 devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief), met en lumière un décaissement suspect d’environ 10 millions de dollars effectué sans aucune trace. En effet, la transaction avait été effectuée sous la supervision d’Ibrahima Chérif Bah à la Banque centrale de Guinée. Lors de l’audience de ce lundi, le procureur Aly Touré a également demandé l’émission d’un mandat d’arrêt contre l’accusé, qui était absent. Sa famille précise qu’il se trouve à l’étranger pour des soins médicaux.
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La lutte contre la corruption en Guinée
La Crief, un tribunal spécialisé dans la lutte contre la corruption créé par les militaires après le renversement du président Alpha Condé en 2021, doit rendre son jugement le 28 avril. Ainsi, Ibrahima Chérif Bah fait partie des nombreux anciens hauts responsables guinéens incarcérés ou poursuivis par les militaires au pouvoir. Cependant, plusieurs figures politiques de l’ancienne administration ont déjà été condamnées pour des malversations financières.
Lire : Guinée : le retour à l’ordre constitutionnel prévu pour 2025
Les militaires au pouvoir, dirigés par le général Mamadi Doumbouya, ont fait de la lutte contre la corruption, un problème longtemps considéré comme endémique en Guinée, une de leurs priorités officielles. Le général Doumbouya précise toutefois qu’il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières. Cependant, l’opposition dénonce une répression des libertés publiques et accuse la junte d’instrumentaliser la justice pour ses fins politiques.
Notre Afrik avec AFP
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