À quelques jours du référendum prévu le 16 novembre prochain sur la nouvelle constitution gabonaise, le climat politique est de plus en plus tendu, avec des échanges acerbes entre les leaders de la Transition et les figures de l’opposition.
La dernière joute verbale, qui oppose notamment Raymond Ndong Sima, Premier Ministre de la Transition, et Alain-Claude Bilie-By-Nzé, ancien Premier Ministre, reflète des divisions profondes et soulève des questions cruciales sur la légitimité et la transparence du processus de transition. Le référendum, présenté par les autorités de la transition comme un moment clé pour refonder le Gabon et moderniser ses institutions, suscite des critiques croissantes. De nombreux observateurs et citoyens regrettent l’absence d’un débat public contradictoire, essentiel pour garantir la transparence et la compréhension des enjeux. Face à cette situation, des voix s’élèvent pour demander aux leaders de la transition de favoriser un dialogue ouvert et démocratique.
Campagne de sensibilisation
Dans ce contexte, Raymond Ndong Sima a accusé Alain-Claude Bilie-By-Nzé d’avoir utilisé les réseaux sociaux pour poser des questions publiques et lancer des défis sur le référendum, une méthode qu’il qualifie de « populiste » et « inappropriée ». Selon Ndong Sima, ces échanges doivent se dérouler dans des cadres institutionnels, rappelant que Bilie-By-Nzé, en tant qu’ancien Premier Ministre, ne dispose plus du même statut que les actuels dirigeants de la transition, et que les canaux de communication institutionnels doivent être respectés.
Appel à un débat public télévisé
Bilie-By-Nzé, pour sa part, rétorque que le gouvernement de transition manque à son devoir démocratique en esquivant un débat public et télévisé sur la Constitution. Selon lui, un tel débat est essentiel pour permettre aux électeurs de faire un choix informé lors du référendum. En réponse aux critiques de Ndong Sima, Bilie-By-Nzé accuse les autorités de transition de détourner l’attention des véritables enjeux, insistant sur la nécessité d’une transparence totale.
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Ces échanges entre anciens et nouveaux dirigeants révèlent une polarisation politique grandissante dans le pays. Beaucoup craignent que l’absence de débat public compromette la légitimité perçue du référendum, notamment si les électeurs estiment ne pas disposer de suffisamment d’informations pour comprendre les implications du texte constitutionnel.
Interrogations sur la gestion de la transition par les militaires
Par ailleurs, la gestion de la transition par les militaires suscite des interrogations, notamment en ce qui concerne leur volonté d’ouvrir l’espace démocratique et d’instaurer une gouvernance inclusive. Depuis le début de la transition, plusieurs mesures ont été mises en œuvre pour assurer la stabilité, mais le manque de transparence et de concertation autour du processus constitutionnel reste une préoccupation majeure pour de nombreux Gabonais.
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Alors que le Gabon se prépare pour ce scrutin décisif, les dirigeants de la transition sont appelés à promouvoir un dialogue transparent et inclusif. Ce dialogue est essentiel pour éviter les divisions et assurer que le processus soit perçu comme légitime et démocratique. L’engagement des leaders à répondre aux attentes des citoyens en matière de démocratie et de transparence pourrait être déterminant pour l’avenir politique du Gabon.
Simon Pierre Etoundi
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