L’objectif affiché est de former une coalition en vue de la présidentielle de 2025 afin de contrer le Rhdp au pouvoir.
À l’approche de la présidentielle de 2025, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien, tente de fédérer l’opposition pour faire face au parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Lors d’une conférence de presse le 13 août 2024, le président exécutif du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), Sébastien Dano Djédjé, a annoncé que des discussions avaient été engagées « en toute discrétion » avec les principales forces politiques de l’opposition depuis le 20 juillet. L’objectif est de former une coalition afin de « tout faire pour que le pouvoir du RHDP ne soit plus là en 2025 ».
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Cette initiative s’inscrit dans la continuité d’un meeting organisé par Laurent Gbagbo le 14 juillet à Bonoua, fief de son ex-épouse Simone Ehivet Gbagbo. L’ancien chef de l’État, aujourd’hui âgé de 79 ans, avait alors lancé un appel à l’unité de toutes les forces politiques partageant son opposition au régime en place. Depuis, des discussions ont été amorcées avec des figures telles que Guillaume Soro, Charles Blé Goudé, Simone Ehivet Gbagbo et Tidjane Thiam, ainsi qu’avec une vingtaine de micropartis.
Les obstacles à surmonter
Cependant, cette quête d’union se heurte à des défis, notamment les tensions internes au sein de l’opposition. L’absence remarquée de Simone Ehivet Gbagbo lors du meeting de Bonoua a suscité des interrogations, renforcées par une remarque ironique du porte-parole du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani : « Il ferait mieux d’unir d’abord sa famille ». Ces divisions, particulièrement entre Laurent Gbagbo et son ex-épouse, pourraient compliquer la mise en place d’un front commun.
Malgré ces obstacles, Laurent Gbagbo reste déterminé à bâtir une coalition pour l’élection de 2025. Si la tâche s’annonce difficile, l’ancien Président espère que sa popularité et son expérience politique permettront de rassembler l’opposition et de proposer une véritable alternative au pouvoir en place.
Sonia Feugap
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