Plusieurs ministres et le directeur du Cabinet civil ont publié ce 8 octobre, des démentis sur ces rumeurs qui circulent de manière de plus en plus intense.
La disparition de Paul Biya des radars depuis le 7 septembre a laissé place à une vague de spéculations concernant son état de santé. Certains sont même allés jusqu’à annoncer sa mort. Ce 8 octobre, plusieurs ministres et personnalités étatiques ont démenti.
Dans un communiqué officiel signé du directeur du Cabinet civil, on apprend ainsi que le Chef de l’État « se porte bien » et qu’il reviendra au Cameroun dans les prochains jours. « Le cabinet civil de la présidence de la République tient à rassurer tous nos compatriotes ainsi que la communauté internationale sur l’excellent état de santé du Chef de l’État qui travaille et vaque à ses occupations à Genève, d’où il n’est jamais parti depuis son arrivée en provenance de Beijing », fait savoir Samuel Mvondo Ayolo.
Au FOCAC 2024
Ainsi les rumeurs sont qualifiées de « fantasmes » et de « pure imagination », selon les autorités. Depuis son départ de Pékin début septembre, à l’issue du sommet du Forum de la coopération Chine-Afrique (FOCAC), des questions se sont multipliées sur l’absence du président des événements internationaux, tels que l’Assemblée générale de l’ONU et le sommet de la Francophonie.
D’autres sorties
C’est dans ce contexte que plusieurs autres membres du gouvernement ont réagi. Sur X, Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, a dénoncé ces rumeurs en les qualifiant de « stratagème fantasmagorique ». Pour lui, Il s’agit d’une nouvelle dénuée de tout fondement « qui ne doit pas ébranler la maturité politique, la lucidité et le patriotisme des Camerounais et des amis de notre cher et beau pays ».
De son côté, Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, a exprimé son indignation sur Facebook, appelant les institutions compétentes à sévir contre ces imposteurs, où qu’ils se trouvent et quelle que soit leur origine.
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René Emmanuel Sadi a lui aussi démenti ces rumeurs en soulignant que « Le ministre de la Communication apporte un démenti formel à ces élucubrations et fantasmes d’un citoyen dévoyé et visiblement déséquilibré, et demande qu’il n’y soit accordé aucun crédit ».
Notre Afrik avec AFP
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