Cette donnée est révélée par la plateforme d’analyse Africa: The Big Deal, dans une note publiée le mardi 10 juin.
Les start-up qui opèrent en Afrique ont collecté 1,055 milliard de dollars entre janvier et mai 2025, soit une hausse de 40 % par rapport à la même période en 2024. C’est ce que révèle la plateforme d’analyse Africa: The Big Deal, dans une note publiée le mardi 10 juin. Ce montant ne tient compte que des opérations supérieures à 100 000 dollars, en excluant les sorties (exits). Il marque un regain de dynamisme dans l’écosystème technologique africain, après une année 2024 en demi-teinte.
Les « Big Four » dominent
Comme les années précédentes, quatre pays concentrent l’essentiel des financements. L’Égypte arrive en tête avec plus de 330 millions de dollars, soit 31 % du total, suivie de l’Afrique du Sud (26 %), du Nigeria (15 %) et du Kenya (12 %). À eux seuls, ces pays — surnommés les « Big Four » — représentent 84 % des fonds levés sur le continent. En mai 2025, les start-up africaines ont levé 254 millions de dollars, contre 343 millions en avril. Ce léger repli ne remet pas en cause la tendance haussière, le mois ayant tout de même vu 36 jeunes pousses réussir à mobiliser des capitaux.
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Les start-up égyptiennes en tête
Parmi les plus grosses opérations du mois, les start-up égyptiennes ont brillé. Nawy, spécialisée dans l’immobilier numérique (proptech), a levé 75 millions de dollars en série A et en dette ; la fintech MNT-Halan a mobilisé 50 millions ; Valu, une autre fintech, a levé 27 millions. L’Égypte ne domine pas seulement les levées de fonds. Elle a aussi pris la tête du marché des fusions-acquisitions dans la tech africaine en mai.
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Trois des quatre opérations recensées sur le continent proviennent d’entreprises égyptiennes. La plateforme B2B Fatura a été rachetée par MaxAB-Wasoko ; les start-up de la santé Miran et Welnes ont fusionné ; Qardy, une plateforme de prêts, a été acquise par Catalyst Partners Middle East. La quatrième transaction concerne BioLite, qui a pris une participation majoritaire dans Baobab+, un acteur important de l’accès à l’énergie solaire hors réseau en Afrique de l’Ouest.
