Selon la GSMA, une offre de services de qualité améliore l’usage du numérique et favorise l’émergence d’opportunités économiques et sociales, aussi bien pour les citoyens que pour l’ensemble de la collectivité.
Dans un contexte de digitalisation accélérée, la qualité des services de télécommunications constitue un levier essentiel du développement numérique. D’après la GSMA, des services performants renforcent l’expérience des usagers et ouvrent de nouvelles perspectives économiques et sociales, tant pour les individus que pour les communautés.
C’est dans cette optique que les autorités tchadiennes ont une nouvelle fois rappelé les opérateurs télécoms à leurs responsabilités. La question a été largement abordée lors d’une réunion de suivi et d’évaluation du secteur des télécommunications et de l’économie numérique, présidée le lundi 29 décembre par le Premier ministre Allah Maye Halina.

Des insuffisances toujours pointées du doigt
Malgré les initiatives engagées, le chef du gouvernement a souligné la persistance de nombreux dysfonctionnements. Coupures fréquentes, instabilité du réseau et performance inégale des services continuent de pénaliser les usagers. Il a également relevé le retard dans le déploiement de la fibre optique, notamment dans les régions du nord et du sud du pays, appelant à un renforcement des mécanismes de contrôle de la qualité.
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Une pression croissante face au mécontentement des usagers
Cette nouvelle mise en garde s’inscrit dans un climat de vigilance accrue des pouvoirs publics, alors que les plaintes des consommateurs se multiplient. Appels interrompus, connexions lentes, pannes répétées et couverture réseau incomplète figurent parmi les principaux griefs exprimés à travers le pays.
Des progrès limités, des faiblesses persistantes
Selon l’ARCEP, les audits font état d’une meilleure stabilité du signal dans plusieurs centres urbains, traduisant les investissements réalisés par les opérateurs. Toutefois, des lacunes importantes subsistent, liées notamment à des équipements défectueux, une maintenance insuffisante, des difficultés d’alimentation énergétique et des sites totalement inopérants dans certaines localités.
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Des investissements annoncés par les opérateurs
De leur côté, les opérateurs assurent poursuivre leurs efforts. Airtel, par exemple, prévoit un investissement de 50 milliards de francs CFA d’ici juin 2026, destiné au renforcement des liaisons hertziennes, à l’extension de la couverture via de nouvelles infrastructures, au déploiement de la fibre optique et à la modernisation du cœur de réseau.








