Parmi les nouveaux entrants figurent Mourad Adjal (Énergie), Amel Abdellatif (Commerce), Yahia Bachir (Industrie), Abdelkader Djellaoui (Travaux publics) et Mohamed Seddik Ait Messaoudene (Santé).
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a procédé, ce dimanche 14 septembre, à un remaniement gouvernemental marqué par la nomination de dix nouveaux ministres et la création de nouveaux portefeuilles stratégiques. Cette annonce a été faite par Samir Aggoune, porte-parole de la présidence, lors d’une déclaration officielle. Confirmé dans ses fonctions plus tôt dans la journée, Sifi Ghrieb conserve la tête du gouvernement. Il va désormais diriger une équipe composée de 34 ministres et de trois secrétaires d’État, un cabinet élargi qui traduit une volonté de renouvellement, tout en maintenant certaines figures clés.
Une dizaine de nouveaux visages au gouvernement
Parmi les entrants, plusieurs personnalités font leur apparition à des postes stratégiques. Mourad Adjal (ancien PDG de Sonelgaz) prend les rênes du ministère de l’Énergie et des Énergies renouvelables, un portefeuille fraîchement séparé des Hydrocarbures. Amel Abdellatif est nommée ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national. Yahia Bachir est désigné à la tête du ministère de l’Industrie.
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Abdelkader Djellaoui devient ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base. Mohamed Seddik Ait Messaoudene est nommé ministre de la Santé. Zoheir Bouamama prend en charge le ministère de la Communication. Abdelmalek Tacherift hérite du portefeuille des Moudjahidine et des Ayants-droit. Nacima Arhab devient ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Malika Bendouda reprend la tête du ministère de la Culture et des Arts. Mohamed Abdenour Rabehi, auparavant wali d’Alger, entre au gouvernement en tant que ministre.
Maintien de figures clés à certains postes
Plusieurs ministres déjà en poste conservent leurs fonctions. Ahmed Attaf, ministre d’État, reste en charge des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines. Lotfi Boudjemaa continue d’occuper le poste de ministre de la Justice, garde des Sceaux. Saïd Chanegriha demeure ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, tout en gardant son rôle de chef d’état-major de l’Armée nationale populaire. Abdelkrim Bouzred, quant à lui, conserve le ministère des Finances.
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Le remaniement s’accompagne aussi de changements dans les intitulés et responsabilités ministérielles. Brahim Merad, précédemment ministre de l’Intérieur, devient ministre d’État chargé de l’Inspection des services de l’État et des Collectivités locales, un nouveau poste créé à cette occasion. Mohamed Arkab, qui gérait auparavant un portefeuille plus large, est désormais ministre d’État en charge des Hydrocarbures et des Mines, recentrant ainsi son périmètre d’action.
Ce remaniement semble traduire une volonté de rééquilibrer les priorités politiques et économiques du pays, en mettant l’accent sur des secteurs clés comme l’énergie, l’industrie, la santé et la régulation du marché intérieur. Le maintien de plusieurs poids lourds du gouvernement souligne également un souci de continuité institutionnelle dans un contexte régional et économique exigeant.