Ce rendez-vous a réuni des décideurs et des entrepreneurs africains et internationaux à Bruxelles qui ont réitéré l’urgence de poser les bases pour bâtir une Afrique résiliente et prospère.
La journée de vendredi 18 a été marquée par des échanges basés sur plusieurs sous-thèmes. Le panel intitulé « Construire l’Afrique ensemble, l’Afrique que nous voulons » a été le premier moment de discussion. Il a permis de dresser un état des lieux des défis auxquels fait face le continent, tout en posant les bases pour bâtir une Afrique résiliente et prospère. L’intégration régionale a été un sujet central, notamment à travers les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Les intervenants ont discuté des ressources naturelles et des stratégies pour les transformer en atouts durables pour les pays africains. La jeunesse a également été mise en avant, soulignant son rôle fondamental dans la construction d’un avenir durable. « Avec une population composée à 60 % de jeunes, l’avenir de la RDC dépend de cette génération », déclare le Dr. Diene Keita, Sous-secrétaire générale adjointe de l’ONU.
Ce panel a été un moyen pour les intervenants de mettre en lumière les obstacles à surmonter pour renforcer l’intégration économique du continent. Ils ont abordé les questions d’infrastructure et de politiques économiques comme étant nécessaires pour faciliter le commerce intra-africain. Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur de la RDC, a insisté sur le fait que chaque pays doit voir la ZLECAF comme une incitation à développer son secteur productif.
Les discussions ont aussi porté sur le capital humain et l’intelligence artificielle comme moteurs de transformation économique. Les échanges ont permis de déterminer les compétences nécessaires pour exploiter les opportunités offertes par l’IA. Emilienne Evangeline Biboum, DRH de MTN Cameroun, a affirmé que « l’Afrique doit agir face aux évolutions liées à l’IA ».
Tradition, modernité et Soft Power
Le panel « Hard Talk : L’avenir de l’Afrique entre tradition et modernité » a été animé par Sa Majesté Mouhammad-Nabil Mforifoum Mbombo Njoya, sultan roi des Bamoun. Il a souligné l’importance de préserver les valeurs traditionnelles tout en intégrant les innovations nécessaires au développement. Le rôle de la culture, du sport et du soft power a également été abordé comme un levier dans la promotion d’une image positive de l’Afrique. Patrick Muyaya, ministre de la communication de la RDC, a déclaré que ces éléments sont essentiels pour renforcer les liens sociaux au sein des sociétés africaines.
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L’événement a réuni les décideurs, experts et entrepreneurs africains et internationaux. Ce rendez-vous a été l’occasion de débats enrichissants autour du thème « Construisons l’Afrique ensemble ». « Le Rebranding Africa Forum a prouvé sa pertinence et sa résilience face aux crises mondiales », affirme Thierry Hot, président du RAF.
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