Un avion affrété depuis Kinshasa, avec escale à Lubumbashi, s’est écrasé lors de son atterrissage ce lundi 17 novembre 2025 à l’aéroport de Kolwezi, avant de prendre feu. À bord se trouvaient le ministre congolais des Mines, Louis Watum Kabamba, et une délégation d’une vingtaine de personnes, tous sortis indemnes grâce au sang-froid de l’équipage et à la rapidité de l’évacuation.
Selon plusieurs témoins présents à l’aéroport, l’appareil, opéré par une compagnie angolaise, a quitté la piste au moment de toucher le sol, poursuivant sa course hors des installations avant de s’embraser. Les agents du ministère des Mines, venus accueillir la délégation, ont décrit une scène maîtrisée, les passagers se précipitant hors de l’avion avant que les flammes ne consument entièrement la carcasse. Isaac Nyembo, conseiller en communication du ministre, a confirmé que personne n’avait été blessé, même si la quasi-totalité des bagages et du matériel est restée à bord. L’évacuation immédiate a permis d’éviter une catastrophe, alors que l’incendie s’est rapidement propagé sous les yeux des équipes d’intervention.
Un crash qui survient au moment d’une mission déjà marquée par un drame minier
Le déplacement de Louis Watum devait le conduire vers Kalondo, près du village Mulondo, dans le territoire de Mutshatsha. Le ministre se rendait sur place pour une séance de travail avec les autorités provinciales, à la suite de l’effondrement meurtrier survenu dans une carrière artisanale deux jours plus tôt, où plus d’une centaine de creuseurs ont perdu la vie selon plusieurs sources locales.
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Quelques heures après l’incident aérien, le ministre a d’ailleurs maintenu une réunion au gouvernorat, confirmant sa volonté de suivre la situation minière malgré l’accident qui aurait pu lui coûter la vie.
À Kolwezi, l’accident soulève désormais de nombreuses interrogations sur la sécurité aérienne dans la région. Les autorités ont sécurisé le périmètre et annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes exactes du crash. Les premières hypothèses évoquent un problème technique ou une erreur de manœuvre, mais aucune piste n’est pour l’instant privilégiée.
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Cet épisode dramatique, qui s’ajoute à une série d’accidents mortels dans le secteur minier artisanal, met une nouvelle fois en lumière les vulnérabilités structurelles qui frappent la province du Lualaba, pourtant cœur stratégique de l’exploitation du cobalt congolais.
