Selon plusieurs médias américains, la mesure concerne notamment l’Algérie, le Burundi, le Cameroun, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Gabon, Madagascar, l’île Maurice, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, la Somalie et l’Ouganda.
L’administration du président américain Donald Trump a lancé une importante réorganisation de son dispositif diplomatique à l’étranger. Près de trente ambassadeurs en poste à travers le monde sont concernés par des rappels anticipés, dont quinze affectés sur le continent africain. Une décision peu commune qui touche principalement des diplomates de carrière nommés sous la précédente administration de Joe Biden.
Quinze pays africains concernés
Selon plusieurs médias américains, les ambassadeurs visés ont été informés individuellement par téléphone de la fin prochaine de leur mission, avec une date de départ fixée à la mi-janvier 2026. En Afrique, la mesure concerne notamment l’Algérie, le Burundi, le Cameroun, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Gabon, Madagascar, l’île Maurice, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, la Somalie et l’Ouganda.

Une décision jugée inhabituelle
Si les changements à la tête des représentations diplomatiques sont fréquents lors des alternances politiques à Washington, le rappel simultané de diplomates de carrière reste exceptionnel. Traditionnellement, ces derniers poursuivent leur mission jusqu’à la nomination officielle de leur successeur. Cette rupture avec les usages a suscité de vives réactions au sein du corps diplomatique américain.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
L’Association américaine du corps diplomatique (AFSA) a dénoncé une décision prise «sans justification claire». L’organisation estime que cette vague de rappels affaiblit la crédibilité internationale des États-Unis et envoie un message préoccupant aux diplomates professionnels, dont le rôle repose sur la continuité de l’action extérieure américaine.
Lire : Diplomatie : Abuja présente des excuses officielles au Burkina pour l’incident aérien
Le département d’État évoque une procédure normale
Contacté par l’AFP, le département d’État n’a pas confirmé la liste des pays concernés, évoquant un « processus standard ». Un haut responsable a néanmoins rappelé qu’un ambassadeur est avant tout un représentant personnel du président des États-Unis, soulignant le droit de l’exécutif à s’assurer que ses diplomates défendent pleinement la doctrine «America First».
Notre Afrik avec AFP







