L’ancien président a reçu, dans ses bureaux, une délégation du Front populaire ivoirien menée par Pascal Affi N’Guessan, suivie d’une autre du PDCI, dirigée par Tidjane Thiam.
À la suite de la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a entamé, ce mercredi 10 septembre, une série de rencontres stratégiques avec des représentants de l’opposition politique.
Le président du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) a accueilli dans ses bureaux à Attoban plusieurs délégations de partis politiques. Il a d’abord reçu une équipe du Front populaire ivoirien (FPI), conduite par son président Pascal Affi N’Guessan, puis une délégation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), formation d’opposition dirigée par Tidjane Thiam. Il a également échangé avec des membres de l’ancien mouvement Générations et peuples solidaires (GPS), fondé par Guillaume Soro, actuellement en exil, et dissous par la justice ivoirienne.
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Une réaction politique à une décision controversée
Ces consultations ont été l’occasion pour Laurent Gbagbo et ses interlocuteurs d’évaluer l’environnement politique actuel, à la lumière de la récente décision du Conseil constitutionnel. Les discussions ont porté sur l’interprétation de cette décision, ses conséquences sur le processus électoral et les suites à envisager collectivement.
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Concernant Laurent Gbagbo, son exclusion du processus électoral repose sur deux motifs majeurs : son absence sur la liste électorale nationale et le défaut de parrainages citoyens, deux conditions obligatoires pour prétendre à la magistrature suprême. Quant à Tidjane Thiam, président du PDCI et ancien directeur général de Crédit Suisse, son dossier a été rejeté en raison de son absence sur la liste des électeurs, ce qui remet en question sa qualité d’électeur, élément indispensable à la validation de toute candidature. Le dossier d’Affi N’Guessan a été lui aussi invalidé pour cause de parrainages en double et d’un déficit de 20 504 parrainages.
