Parmi les cadres concernés figurent Sébastien Dano Djédjé, Justin Katinan Koné, Michel Gbagbo, Me Habiba Touré, Assoa Adou et Noël Akossi Bendjo, issus des partis de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam. Ils doivent être entendus ce mercredi 29 octobre au sujet de la marche du 11 octobre 2025, interdite par la préfecture d’Abidjan mais maintenue par leurs formations politiques.
Plusieurs cadres des principaux partis de l’opposition ivoirienne ont été convoqués mardi par la police à Abidjan, au lendemain de l’élection au premier tour d’Alassane Ouattara pour un quatrième mandat, ont annoncé leurs formations politiques. Ces cadres du parti de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, devraient être entendus « certainement » ce mercredi 29 octobre 2025, selon une source proche du dossier.

Les personnalités concernées sont : « Sébastien Dano Djédjé, Justin Katinan Koné, Michel Gbagbo, Me Habiba Touré, Assoa Adou, Demba Traoré, Damana Pickass, Kassoum Fadiga, Zéréhoué Yoro Edouard, Sam Etiassé, Hubert Oulaï et Séhi Gaspard ». Le PPA-CI est allié au PDCI au sein d’un Front commun. Plusieurs cadres du PDCI sont également visés dans le cadre des troubles liés à l’interdiction de la marche projetée par ces deux formations politiques, le 11 octobre 2025.
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La presse locale rapporte qu’au niveau du PDCI, M. Noël Akossi Bendjo a été convoqué par la police, de même qu’Alain Cocauthrey, le vice-président du parti, M. Georges Philippe Ezaley, M. Roger M’Bia et le député Augustin Dia Houphouët. Le procureur de la République, directeur de la section antiterroriste du tribunal de première instance d’Abidjan, annonce que les enquêtes menées et les arrestations opérées dans le cadre des procédures consécutives à l’interdiction de la marche du 11 octobre 2025 se poursuivent.
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Selon le procureur, la marche du 11 octobre 2025, interdite par la préfecture d’Abidjan, mais maintenue par le PPA-CI et le PDCI, a « révélé que certains individus ainsi que des personnes se disant membres du service d’ordre du PPA-CI étaient munis d’armes de guerre ». « La détention illégale d’armes de guerre constitue une infraction », rappelle le procureur de la République, qui demande « instamment à tous ces détenteurs d’armes sans autorisation administrative de déposer les armes en leur possession à la police ou à la gendarmerie, sous peine de poursuite.
Notre Afrik avec AFP







