Malgré les menaces de licenciement et la présence de nouveaux personnels embauchés pour les remplacer, les grévistes restent déterminés.
Le 9 avril 2024, des centaines de médecins ont pris part à des manifestations et ont remis une pétition au parlement, demandant aux législateurs d’intervenir dans leur conflit. Leurs revendications principales portent sur de meilleures conditions de travail et une augmentation salariale, des demandes qui restent insatisfaites jusqu’à présent.
Malheureusement, la réponse des autorités de l’hôpital de l’université Kenyatta à Nairobi, par exemple, a été de licencier les médecins en grève et de les remplacer par de nouveaux praticiens. Cependant, cette mesure n’a pas entamé la détermination des grévistes, qui continuent de se battre pour leurs droits.
Le président de la République, William Ruto, a également pris position en refusant de céder aux revendications des médecins. Selon lui, le gouvernement ne peut pas se permettre de satisfaire ces demandes en raison des contraintes budgétaires. Cette position a suscité la colère et la frustration parmi les grévistes, qui estiment que leurs efforts passés n’ont pas été reconnus et que les promesses faites lors de l’accord de 2017 n’ont pas été tenues.
En 2017, une grève de 100 jours avait déjà secoué le système de santé kényan, aboutissant à la signature d’un accord entre le syndicat des médecins et le gouvernement. Cependant, les médecins soulignent maintenant que certaines parties de cet accord n’ont pas été mises en œuvre, ce qui aggrave encore plus la frustration et la détermination des grévistes.
Cette situation met en évidence les difficultés rencontrées par les professionnels de la santé au Kenya et soulève des questions sur la capacité du gouvernement à répondre aux besoins et aux attentes des médecins. La lutte pour de meilleures conditions de travail et une rémunération adéquate reste donc d’actualité pour les médecins kényans en grève.
Notre Afrik
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