L’opposition est accusée d’engager des discussions stériles et de fomenter la subversion.
Depuis la prise de pouvoir par la junte militaire en 2020, les partis politiques au Mali sont impuissants. Le nouveau décret du Colonel Assimi Goita, chef de l’État du Mali, les réduit au silence. « Les activités des partis politiques et les activités politiques des associations sur l’ensemble du territoire national sont suspendues jusqu’à nouvel ordre pour des raisons d’ordre public« , indique un décret daté du 10 avril 2024, pris en conseil des ministres par le chef de la junte et lu par le Colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement. Selon le message qu’il a lu, ce décret fait suite aux vifs débats suscités par le non-respect de l’échéance du 26 mars dernier, date à laquelle un dialogue devait avoir lieu pour que les militaires rendent le pouvoir aux civils.
Selon Abdoulaye Maïga, « le lancement de ce dialogue ainsi que le non-respect de l’échéance du 26 mars ont entraîné des discussions stériles et des hypothèses qui ne sont pas fondées« . « Dans ces circonstances, nous ne pouvons pas accepter que des débats politiques stériles nous ramènent en arrière« , a-t-il déclaré aux journalistes.
En réalité, le 26 mars 2024 était la date à laquelle les militaires s’étaient engagés, sous la pression de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à céder le pouvoir à des civils élus. Cela faisait suite au non-respect de la promesse d’organiser une élection présidentielle en février 2024. Ce décret représente une nouvelle restriction à toute expression d’opposition ou de dissidence de la part des militaires au pouvoir. Un collectif d’organisations de défense des droits humains estime que le Mali est dans une impasse et qu’il est temps pour les militaires de « retourner dans les casernes » et de « laisser d’autres citoyens élus gérer les affaires publiques du pays ».
Depuis 2012, le Mali est confronté au djihadisme et à une profonde crise multidimensionnelle. En collaboration avec le Burkina Faso et le Niger, les militaires ont formé une alliance et décidé de quitter la CEDEAO. La junte au pouvoir au Mali a également rompu plusieurs accords et alliances avec ses partenaires, y compris la France. En 2023, le Mali a poussé la mission de l’ONU présente dans le pays depuis 2013, la « MINUSMA », vers la sortie.
Notre Afrik
Réuni ce vendredi 4 avril 2025 sous la présidence de félix tshisekedi, le gouvernement suminwa a tenu sa 38e session du conseil des ministres à la cité de l’union africaine. entre crises à contenir et horizons à bâtir, cette session a permis de faire le point sur des sujets de première importance pour l’avenir du...
L’opposition au togo a tenu dimanche à lomé un meeting pour protester contre la nouvelle constitution adoptée en avril 2024, qui abolit l’élection du chef de l’etat au suffrage universel et institue un régime parlementaire. la nouvelle constitution reste vivement critiquée par l’opposition et la société civile qui y voient un moyen pour l’actuel président...
L’angola, le bénin, le burkina faso, le cap-vert, le cameroun, la côte d’ivoire et la république démocratique du congo sont, entre autres, les nations concernées par cette restriction. l’administration américaine, sous la présidence de donald trump, envisage de renforcer drastiquement ses restrictions migratoires, en élargissant l’interdiction d’entrée sur le territoire américain à 36 pays supplémentaires,...
Lors de ses vœux au corps diplomatique, le président a exprimé son souhait de poursuivre son œuvre, tout en reconnaissant ne pas encore avoir pris de décision. le président ivoirien alassane ouattara a exprimé ce jeudi 9 janvier 2025 son souhait de « continuer à servir » son pays, tout en précisant qu’il n’avait pas encore pris...