Le phénomène affecte particulièrement les populations vulnérables, dont 58 % sont composées de femmes et d’enfants.
Au Mali, le nombre de personnes déplacées internes a considérablement augmenté en trois mois. Le nombre de déplacés est passé de 330 713 à 378 363 entre juin et septembre 2024. Soit une hausse de 47 650 individus. Ce phénomène touche particulièrement les populations vulnérables, avec 58 % de femmes et d’enfants parmi les déplacés. Le rapport élaboré par la Direction nationale du développement social en collaboration avec l’OIM met en lumière les causes de cette situation. Ainsi, l’insécurité persistante et les catastrophes naturelles sont les raisons de ces déplacements.
Camp de déplacés de Sénou à Bamako en mars 2019
Une grande partie de cette hausse des déplacements est due à la montée des violences armées, particulièrement dans le Centre et le Nord du pays.En effet, les affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés non étatiques exacerbent cette situation.
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De plus, les tensions intercommunautaires dans des zones comme Mopti et Gao ont également contribué à l’augmentation des déplacés. Par ailleurs, des inondations survenues entre juin et septembre ont affecté 17 772 personnes dans les régions de Ségou, Gao, Bamako et Koulikoro. Ce qui aggrave encore la crise.
Les régions les plus touchées
Les régions les plus frappées par cette crise humanitaire sont Ménaka, avec 74 216 déplacés, Mopti, comptant 65 240 déplacés et Gao, avec 54 021 déplacés. En effet, ces trois zones représentent plus de la moitié des personnes déplacées dans le pays. Le rapport met en évidence que les femmes représentent 58 % des personnes déplacées. Il précise également que les enfants de moins de 18 ans constituent la même proportion au sein de cette population vulnérable.
Lire : Afrique : plus de 76 millions de déplacés internes en 2023
Malgré les efforts d’assistance déployés, les besoins restent immenses. En effet, la priorité pour 95 % des sites de déplacés reste l’accès à la nourriture, suivi des besoins en abris, en eau potable et en soins médicaux. Les conditions sanitaires dans ces sites demeurent préoccupantes, avec la propagation de maladies telles que le paludisme et la diarrhée. Le rapport qui couvre la période de juin à septembre 2024 est réalisé dans 132 sites. Ils sont répartis principalement dans les régions du Nord et du Centre. Ils soulignent l’urgence d’une action rapide et coordonnée pour répondre à cette crise humanitaire.
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