Les participants ont examiné les défis auxquels le continent doit faire face pour atteindre une intégration économique totale.
La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) s’apprête à franchir une nouvelle étape dans le renforcement du commerce intra-africain. L’institution s’engage à doubler son financement, passant de 20 milliards de dollars en 2021 à 40 milliards de dollars d’ici 2026. Cette annonce a été faite par Haytham ElMaayergi, vice-président exécutif d’Afreximbank en charge de la Global Trade Bank, lors de la réunion du Caucus africain du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qui s’est tenue à Abuja du 1er au 3 août 2024.
Ce rassemblement a réuni des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales de toute l’Afrique. Les participants ont discuté des défis majeurs que le continent doit relever pour parvenir à une intégration économique complète. Le thème central de cette rencontre était : « Faciliter le commerce intra-africain : catalyseur du développement durable en Afrique ».
Un soutien continu au commerce intra-africain
Le Vice-président exécutif d’Afreximbank a rappelé que, depuis sa création, Afreximbank a toujours été à l’avant-garde de la facilitation du commerce intra-africain. L’institution a engagé 1 milliard de dollars US pour soutenir le Fonds d’ajustement de la ZLECAf (Zone de Libre-Échange Continentale Africaine), en plus d’une subvention de 10 millions de dollars US destinée à l’établissement et à la mise en œuvre opérationnelle de ce fonds. Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à assurer la réussite du Système panafricain de paiement et de règlement, de l’Africa Trade Gateway, et du Régime collaboratif africain de garantie de transit d’Afreximbank.
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Au-delà du financement, la banque s’investit dans des initiatives phares au Nigeria, telles que le Centre médical africain d’excellence et le Centre africain de commerce d’Afreximbank. Ces projets témoignent de son engagement à soutenir le développement durable du continent. Pour renforcer l’infrastructure financière continentale, elle a également collaboré à la création de plusieurs institutions financières multilatérales, dans le but de combler les lacunes financières en Afrique.
Sonia Feugap
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