L’agence de notation américaine Moody’s Ratings a maintenu, le 29 avril 2025, la note souveraine B3 de la République démocratique du Congo (RDC), assortie d’une perspective stable.
Cette décision reflète la résilience économique du pays malgré un contexte sécuritaire tendu dans l’est, marqué par des conflits armés persistants. Moody’s met en avant une croissance soutenue, un secteur minier dynamique et des réformes fiscales solides, tout en alertant sur des risques structurels et géopolitiques.
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Selon le rapport, la RDC devrait enregistrer une croissance annuelle de 6 % entre 2025 et 2027. Ce dynamisme est largement porté par le secteur minier, dont les faibles coûts d’exploitation, les riches gisements de cuivre et une main-d’œuvre bon marché favorisent la compétitivité. La production minière devrait atteindre 3,5 millions de tonnes en 2026, contre 3,1 millions en 2024.
Réformes fiscales et soutiens du FMI
Les finances publiques bénéficient de réformes soutenues par le Fonds monétaire international (FMI). Deux mécanismes sont en cours : une Facilité élargie de crédit de 1,7 milliard de dollars et une Facilité pour la résilience et la durabilité de 1 milliard de dollars. Ces financements visent à accroître la transparence, améliorer la gestion publique et élargir l’assiette fiscale.
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Grâce à ces efforts, les recettes publiques ont atteint 14,8 % du PIB, contre 12 % en moyenne entre 2015 et 2020. Le gouvernement met en œuvre des mesures clés comme la facturation standardisée de la TVA et l’instauration d’un compte unique du Trésor. Par ailleurs, la dette publique reste modérée (17,7 % du PIB en 2024), et les réserves de change ont atteint un record de 6,1 milliards de dollars, couvrant trois mois d’importations.
Des risques à surveiller
Moody’s souligne cependant plusieurs vulnérabilités. La forte dépendance de la RDC aux exportations minières rend l’économie sensible aux fluctuations des prix, notamment en cas de ralentissement de la demande chinoise. En parallèle, le conflit dans les provinces de l’est, alimenté par le groupe rebelle M23, continue de menacer la stabilité.
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Bien que cette note ne concerne pas directement l’État, elle est bénéfique pour les entreprises congolaises actives sur les marchés internationaux, comme Ivanhoe Mines ou Rawbank. Elle pourrait aussi rassurer les investisseurs étrangers engagés dans des projets à long terme.
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