L’objectif de cette mesure est de limiter les dépassements de durée de séjour, un phénomène que les autorités américaines considèrent comme fréquent.
Le département d’État américain a dévoilé, ce lundi 4 août, une nouvelle mesure visant à renforcer le contrôle migratoire. Certains ressortissants étrangers vont devoir verser une caution pouvant atteindre 15 000 dollars pour obtenir un visa d’entrée aux États-Unis. Cette initiative s’inscrit dans le prolongement des politiques migratoires strictes promues par l’administration Trump.
Le dispositif vise à réduire les séjours au-delà des délais autorisés, une problématique récurrente selon les autorités américaines. La mise en œuvre de ce programme pilote est prévue pour une durée de douze mois et concernera à la fois les voyages touristiques et professionnels.
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Une réponse à l’immigration irrégulière
Selon les services du département d’État, cette mesure cible les ressortissants de pays jugés à risque, notamment ceux dont les taux de dépassement de séjour sont élevés ou dont les mécanismes de vérification ne sont pas jugés suffisants. Le choix des pays concernés sera laissé à l’appréciation des agents consulaires, sur la base d’informations internes. À ce stade, la liste des pays visés n’a pas été rendue publique. Le porte-parole a affirmé que cette politique vise à renforcer l’application des lois migratoires et à préserver la sécurité nationale. En 2023, environ 500 000 étrangers auraient dépassé la durée légale de leur séjour aux États-Unis, selon les chiffres officiels.
Un contexte de durcissement général
Cette initiative s’inscrit dans un climat de durcissement des conditions d’entrée sur le sol américain, particulièrement à l’encontre de ressortissants africains. Le même jour, les États-Unis ont suspendu l’octroi de visas au Burundi, accusant ce pays de violations répétées en matière migratoire.
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Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le président Donald Trump a intensifié les mesures contre l’immigration, en faisant de ce dossier l’un des piliers de son agenda politique. En parallèle, plusieurs organisations, dont Human Rights Watch, ont critiqué l’administration pour les conditions jugées inhumaines dans certains centres de rétention, dénonçant une approche qu’elles considèrent comme dégradante et contraire aux droits fondamentaux.
Notre Afrik avec AFP
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