Dans un communiqué, le Front citoyen Touche pas à ma Constitution qualifie ces interpellations de « massives et arbitraires ».
L’opposition et plusieurs organisations de la société civile togolaise ont dénoncé, ce dimanche 8 juin, ce qu’elles qualifient d’arrestations arbitraires survenues lors de manifestations qui ont été dispersées par les forces de l’ordre les 5 et 6 juin à Lomé. Ces rassemblements, organisés pour contester le pouvoir en place, ont été réprimés, malgré l’interdiction des manifestations publiques en vigueur depuis 2022.
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Le Togo, dirigé par Faure Gnassingbé depuis 2005, connaît un climat politique tendu depuis la réforme constitutionnelle récemment adoptée, perçue par l’opposition comme un renforcement du pouvoir présidentiel. Bien que les manifestations soient interdites depuis une attaque meurtrière au marché de Lomé en 2022, les meetings politiques restent autorisés. Malgré cela, des rassemblements ont été organisés la semaine dernière dans différents quartiers de la capitale.
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Le front citoyen dénonce une répression
Dans un communiqué, le Front citoyen Touche pas à ma Constitution, qui regroupe partis d’opposition et organisations de la société civile, a condamné fermement ces interpellations, les qualifiant de « massives et arbitraires ». Selon ce regroupement, ces actions reflètent « l’attitude d’un pouvoir en crise, préférant la répression à l’écoute des citoyens ». Il réclame la libération immédiate de tous les détenus politiques.
Lire : Togo : l’opposition dénonce une dérive monarchique
Parmi les personnes arrêtées figure un médecin, dont le cas a été relayé par l’ordre national des médecins, qui a exprimé son inquiétude dans un communiqué. Selon l’ordre, aucune charge n’a été officiellement communiquée, ni sur les raisons de son arrestation ni sur ses conditions de détention, alors qu’il est retenu dans un camp de la gendarmerie. Cependant, de leur côté, plusieurs journalistes présents lors des manifestations ont été brièvement interpellés. Certains ont été contraints par la police d’effacer leurs images, une pratique dénoncée comme une atteinte à la liberté de la presse.
Des tensions ravivées par l’arrestation d’un artiste
Les manifestations avaient été en partie motivées par l’arrestation du rappeur Aamron, critique du régime, fin mai, peu après avoir publié un appel à manifester pour le 6 juin. Par ailleurs, ce jour devait marquer, sur un ton ironique, l’anniversaire de Faure Gnassingbé. L’artiste avait disparu de la scène publique avant de réapparaître dans une vidéo diffusée jeudi, dans laquelle il s’excuse auprès du président et affirme avoir été interné en hôpital psychiatrique pour « dépression aggravée ».
Notre Afrik avec AFP
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