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Togo : les municipales du 10 juillet marquées par le retour en force de l’opposition

POLITIQUE
Publié le 02 mai 2025
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C’est le troisième scrutin local depuis l’indépendance du pays en 1960.

Cette échéance électorale intervient dans un contexte politique marqué par les contestations liées à la récente réforme constitutionnelle.

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Une campagne électorale sous le signe de la reprise démocratique

 La campagne électorale a été officiellement lancée le mardi 24 juin 2025 à 00h et s’achèvera le mardi 8 juillet à 23h59, selon un décret rendu public à la télévision nationale. Plusieurs partis d’opposition, dont l’Alliance nationale pour le changement (ANC), ont d’ores et déjà annoncé leur participation, marquant leur retour après avoir boycotté les élections sénatoriales du 15 février 2025. Ce boycott faisait suite à l’adoption d’une nouvelle Constitution très critiquée.

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La réforme, au cœur de nombreuses tensions, abolit l’élection du président au suffrage universel direct et instaure un régime parlementaire. Cette décision a été fortement contestée par les formations d’opposition ainsi que par des organisations de la société civile, qui y voient une manœuvre pour renforcer la mainmise du pouvoir en place.

Il s’agira du troisième scrutin municipal organisé au Togo. Les dernières élections locales remontent au 30 juin 2019, après 32 ans d’interruption durant lesquels les communes étaient dirigées par des présidents de délégations spéciales, en raison de crises politiques répétées. Par ailleurs, en 2019, le parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR), avait remporté plus de 60 % des sièges de conseillers municipaux dans les 117 communes du pays.

Lire : Togo : l’opposition manifeste contre la nouvelle Constitution

Avant 1987, le Togo ne connaissait pas encore les élections municipales. Le retour progressif à une gouvernance locale élue représente une avancée, mais celle-ci reste fragilisée par un climat politique tendu. Depuis 2005, le pays est dirigé par Faure Gnassingbé, successeur de son père Gnassingbé Eyadéma, resté à la tête de l’État pendant près de 38 ans.

Notre Afrik avec Afp

 

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