Après l’interdiction de l’opposition à se mouvoir librement, la junte au pouvoir prend cette autre mesure visant à les rendre quasi inexistants.
Le gouvernement malien à travers la Haute autorité de la communication (HAC) invite les médias (radios, télés, journaux écrits et en ligne) à arrêter toute diffusion et publication des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations.
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Cette autre mesure survient au lendemain d’une interdiction des partis politiques à mener leurs activités. « Les activités des partis politiques et les activités politiques des associations sur l’ensemble du territoire national sont suspendues jusqu’à nouvel ordre pour des raisons d’ordre public », a indiqué un décret du 10 avril 2024. Ces derniers sont entre autres accusés d’organiser des débats stériles dus au non-respect de l’échéance du 26 mars dernier, date à laquelle les militaires s’étaient engagés sous la pression de la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) à rendre le pouvoir aux civils élus. De même, il leur est reproché d’avoir troublé le lancement dialogue nationale initié par le gouvernement. La junte au pouvoir se dresse ainsi contre toute forme de contradiction à leur gouvernance, amenant certains à évoquer une dictature.
Boubou Cissé, ancien premier ministre malien a régit sur sa page officielle Facebook ce 11 avril faisant savoir qu’« il est encore temps de stopper la catastrophe qui vient » estimant que « la récente décision des autorités en place, prise le 10 avril, menace de plonger le Mali encore plus profondément dans la crise ». Moussa Mara, lui aussi ancien premier (2014-2015), a commenté cette décision en évoquant « Une atteinte aux droits constitutionnels des citoyens mais surtout un recul majeur dans la quête de l’unité et de la cohésion de la nation ». Il a ensuite rappelé que «la décision prise est à l’opposé de l’union des fils et filles du pays et n’augure pas de lendemains apaisés » avant de demander aux autorités « de revenir sur leur décision et de s’engager vers une gestion plus inclusive des prochaines étapes de la transition ».
Le président du parti Convergence pour le développement du Mali (Codem), Housseini Amion Guindo, a appelé à la désobéissance civile jusqu’à la chute du régime illégal et illégitime en raison de son incapacité à satisfaire les besoins essentiels des Maliens.
Notre Afrik
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