Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdane Daglo, alias Hemetti, a reconnu que ses troupes avaient quitté Khartoum, où elles combattaient l’armée soudanaise depuis près d’un an.
Cette annonce intervient après la déclaration du général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée, qui avait affirmé mercredi que la capitale était désormais « libérée » et sous contrôle total des forces régulières. Toutefois, Hemetti réfute toute idée de défaite. « Il est exact que nous avons procédé à un repositionnement stratégique de nos forces à Omdourman, et cela a été décidé collectivement. Mais nous reviendrons avec encore plus de détermination », a-t-il affirmé dans son discours, insistant sur le fait que les FSR n’avaient perdu aucune bataille mais s’étaient repositionnées.
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Une guerre sans compromis entre l’armée et les FSR
Depuis avril 2023, le Soudan est plongé dans une guerre dévastatrice opposant l’armée aux FSR, une milice redoutable issue des anciens Janjawids du Darfour. Ce conflit a causé des dizaines de milliers de morts et déraciné plus de 12 millions de personnes, provoquant l’une des pires crises humanitaires actuelles. Dans son allocution, Hemetti a rejeté toute possibilité de négociation avec l’armée. « Ceux qui pensent qu’il y a un accord ou des pourparlers en cours se trompent. Nous n’avons aucun dialogue avec ce mouvement diabolique. Seul le langage des armes compte », a-t-il martelé.
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De son côté, le général Burhane a lui aussi exclu toute discussion avec son rival. « La guerre ne s’arrêtera que lorsque les FSR auront été totalement anéanties. La victoire ne sera complète que lorsque le dernier rebelle aura été éliminé », a-t-il déclaré dans une allocution télévisée samedi soir.
Un pays fragmenté et un conflit qui perdure
Malgré la reprise de Khartoum par l’armée, le Soudan demeure un pays fracturé, où les zones d’influence restent clairement délimitées. Tandis que l’armée soudanaise maintient son contrôle sur la capitale, le nord et l’est du pays, les Forces de soutien rapide (FSR) conservent leur emprise sur la région du Darfour à l’ouest ainsi qu’une partie du sud, prolongeant ainsi un conflit marqué par des lignes de front bien établies et une absence totale de compromis entre les deux camps.
Lire : Soudan : l’armée annonce la reprise du palais présidentiel
En février, l’armée soudanaise avait marqué un autre tournant en brisant le siège de près de deux ans d’El-Obeid, un carrefour stratégique reliant Khartoum au Darfour, réduisant ainsi l’emprise des FSR sur certaines zones clés.
Si l’armée a remporté une victoire symbolique à Khartoum, la guerre est loin d’être terminée. L’absence totale de dialogue et la persistance des combats laissent entrevoir un conflit prolongé, où chaque camp cherche à imposer sa domination par la force.
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