Les ressources mobilisées vont être consacrées à des domaines essentiels comme l’éducation, la santé, les infrastructures, l’accès à l’eau, l’énergie, l’agriculture et le numérique.
Le Sénégal a fait son retour ce 18 juin sur le marché régional de la dette en lançant un nouvel appel public à l’épargne (APE) d’un montant de 300 milliards de Fcfa (environ 526,3 millions de dollars). Cette opération vise à financer des projets prioritaires dans un contexte marqué par le gel des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI). Les fonds collectés seront affectés à des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, les infrastructures, l’accès à l’eau, l’énergie, l’agriculture et le numérique. Ces domaines, où les besoins sont importants, correspondent aux attentes fortes de la population, comme le souligne le gouvernement dans son communiqué officiel.
L’APE sera ouvert du 19 au 30 juin 2025 et proposera trois options de maturité dont celui de 5 ans à un taux de 6,60 %, 7 ans à 6,75 % et 10 ans à 6,95 %. La valeur nominale des titres est fixée à 10 000 FCFA. CGF Bourse agit en tant qu’arrangeur principal, en collaboration avec Société Générale Sénégal et SG Capital Securities West Africa.
Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité
Une courbe des taux atypique
Les taux proposés s’inscrivent dans un contexte particulier. La courbe des taux sénégalaise connaît des fluctuations inhabituelles. Selon les données d’UMOA-Titres, le taux à 5 ans (7,58 %) est actuellement plus élevé que ceux à 7 ans (5,97 %) et 10 ans (6,07 %). Cette situation reflète les inquiétudes des investisseurs concernant la période 2026-2027, période pendant laquelle le Sénégal devra commencer à rembourser ses eurobonds, dont la valeur a fortement chuté depuis mars 2025.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Des rendements compétitifs pour attirer les investisseurs
Malgré ce contexte, les taux offerts sur les maturités longues restent attractifs, notamment sur le 7 et le 10 ans. Le Trésor sénégalais cherche ainsi à privilégier les souscriptions sur ces échéances, tout en maîtrisant les coûts de financement. Depuis le début de l’année 2025, le Sénégal a levé plus de 1 036 milliards de Fcfa par adjudication, avec une accélération notable depuis la mi-février, date à laquelle la Cour des comptes a révélé l’existence de 7 milliards de dollars de dette publique non enregistrée. Avant cette date, seulement 185 milliards Fcfa avaient été mobilisés.
Lire : Économie : la Côte d’Ivoire lève 82,5 milliards FCFA par émission obligataire
En avril, une levée supplémentaire de plus de 405 milliards FCFA a été réalisée par syndication, attirant un fort intérêt des investisseurs institutionnels. Ce nouveau recours à l’épargne publique s’inscrit dans une dynamique de financement renforcée, visant à garantir la continuité des politiques publiques en l’absence de soutiens multilatéraux.
Au terme de la session extraordinaire qui s’est tenue dans la ville de yaoundé au cameroun ce lundi 16 décembre 2024, des résolutions ont été adoptées pour renforcer la résilience financière de la sous-région. la capitale camerounaise a accueilli ce lundi 16 décembre 2024 la session extraordinaire de la conférence des chefs d’état de la...
Selon akinwumi adesina, président de cette institution, 47 des 54 pays africains seraient directement touchés par cette mesure, avec à la clé une baisse des recettes d’exportation et des réserves de change. dans une interview sur cnn, akinwumi adesina, président de la banque africaine de développement (bad), a exprimé de vives inquiétudes quant aux répercussions...
Le régime militaire au pouvoir a attribué un nouveau permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société russe. la production aurifère constitue une ressource essentielle pour le pays, représentant environ 14 % des recettes de l’état. le nouveau permis, qui porte sur la mine de niou située dans le centre-nord, couvre une superficie...
Selon le rapport du cabinet britannique economist impact, cette tendance est principalement due au déficit d’infrastructures et aux barrières réglementaires persistantes. environ 34 % des dirigeants d’entreprises africaines se tournent vers des outils numériques afin de réduire les coûts élevés du commerce intra-régional. cette tendance résulte principalement du déficit d’infrastructures et des barrières réglementaires persistantes,...