Les déplacés se trouvent désormais dans des localités comme Beno, Manzasay, Sampiere et la ville de Bagata.
La crise sécuritaire causée par les miliciens Mobondo continue d’affecter gravement les zones de santé de Kwamouth, Bagata et Kikongo. Actuellement, 83 102 personnes en détresse nécessitent une aide humanitaire urgente, incluant de nombreux enfants et femmes. Dans la zone de santé de Bagata, le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) a recensé 35 018 déplacés. Ceux-ci ont fui les villages de Kingalamatele, Parking et Kingala Mobenga, visés par les miliciens depuis mai dernier. Les déplacés se trouvent maintenant dans des villages tels que Beno, Manzasay, Sampiere et la cité de Bagata.
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Pour la zone de santé de Kikongo, le nombre de déplacés s’élève à 27 151. Les villages de Kingalamatele et de ses environs sont également concernés, avec les déplacés se réfugiant dans des zones voisines. Dans la zone de santé de Kwamouth, OCHA rapporte la présence de 20 933 personnes, réparties en deux groupes. 13 713 déplacés internes vivent à Camp Banku et Masiambio, tandis que 7 220 personnes retournées ont trouvé refuge auprès de familles d’accueil à Ngandabangala. Les miliciens ont vandalisé les habitations, les écoles, les églises et les champs, rendant les villages d’origine inhabités.
Besoins humanitaires urgents
Brunel Ndombe, point focal de l’ONG Cause Rural et membre de la société civile du Kwilu, souligne les besoins pressants en matière d’abris, de fournitures médicales et de personnel pour gérer les cas croissants de malnutrition et les femmes enceintes. Il est également crucial de fournir des outils agricoles pour les travaux de champ dans les zones d’accueil, des fournitures scolaires pour les enfants et de résoudre le problème d’accès à l’eau potable.
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La crise sécuritaire dans la région de Mobondo a débuté en juin 2022 au territoire de Kwamouth, suite à un conflit sur le montant de la redevance coutumière entre les autorités traditionnelles Teke et les cultivateurs Yaka au village de Masiakwa. Le refus des cultivateurs a conduit les Teke à expulser tous les non-originaires, ce qui a engendré l’apparition de miliciens armés Yaka. Depuis lors, des atrocités ont été commises, avec des centaines de morts, des villages incendiés et des milliers de personnes déplacées.
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