Les déplacés se trouvent désormais dans des localités comme Beno, Manzasay, Sampiere et la ville de Bagata.
La crise sécuritaire causée par les miliciens Mobondo continue d’affecter gravement les zones de santé de Kwamouth, Bagata et Kikongo. Actuellement, 83 102 personnes en détresse nécessitent une aide humanitaire urgente, incluant de nombreux enfants et femmes. Dans la zone de santé de Bagata, le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) a recensé 35 018 déplacés. Ceux-ci ont fui les villages de Kingalamatele, Parking et Kingala Mobenga, visés par les miliciens depuis mai dernier. Les déplacés se trouvent maintenant dans des villages tels que Beno, Manzasay, Sampiere et la cité de Bagata.
Le Rebranding Africa Forum 2024 #RAF2024 c’est dans quelques jours
Pour la zone de santé de Kikongo, le nombre de déplacés s’élève à 27 151. Les villages de Kingalamatele et de ses environs sont également concernés, avec les déplacés se réfugiant dans des zones voisines. Dans la zone de santé de Kwamouth, OCHA rapporte la présence de 20 933 personnes, réparties en deux groupes. 13 713 déplacés internes vivent à Camp Banku et Masiambio, tandis que 7 220 personnes retournées ont trouvé refuge auprès de familles d’accueil à Ngandabangala. Les miliciens ont vandalisé les habitations, les écoles, les églises et les champs, rendant les villages d’origine inhabités.
Besoins humanitaires urgents
Brunel Ndombe, point focal de l’ONG Cause Rural et membre de la société civile du Kwilu, souligne les besoins pressants en matière d’abris, de fournitures médicales et de personnel pour gérer les cas croissants de malnutrition et les femmes enceintes. Il est également crucial de fournir des outils agricoles pour les travaux de champ dans les zones d’accueil, des fournitures scolaires pour les enfants et de résoudre le problème d’accès à l’eau potable.
Lire : Burkina Faso : plus de 6 millions de personnes nécessitent une aide humanitaire
La crise sécuritaire dans la région de Mobondo a débuté en juin 2022 au territoire de Kwamouth, suite à un conflit sur le montant de la redevance coutumière entre les autorités traditionnelles Teke et les cultivateurs Yaka au village de Masiakwa. Le refus des cultivateurs a conduit les Teke à expulser tous les non-originaires, ce qui a engendré l’apparition de miliciens armés Yaka. Depuis lors, des atrocités ont été commises, avec des centaines de morts, des villages incendiés et des milliers de personnes déplacées.
Notre Afrik
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP.
C’est à chatoumane, une petite localité proche de téra, que les faits se sont déroulés ce mardi 10 décembre 2024. mardi 10 décembre, dans la région de téra, à l’ouest du niger, une attaque de grande ampleur a endeuillé le pays. près de 100 soldats et 50 civils ont perdu la vie dans une confrontation...
Cette arrestation fait suite à une série d’arnaques de plus en plus fréquentes dans le domaine des achats en ligne. la brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (bclcc) a mis fin à l’activité frauduleuse d’un jeune récidiviste de 22 ans, z.i, qui piégeait ses victimes en se faisant passer pour un vendeur de matériel...
Le rapport de l’onudc révèle qu’une femme est tuée toutes les 10 minutes dans le monde. le continent africain enregistre également le taux de décès le plus élevé, avec 2,9 victimes pour 100 000 habitants. alors que ce lundi 25 novembre 2024 se célébrait la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des...
Plusieurs pays d’afrique subsaharienne sont affectés par cette rupture survenue à la suite d’une panne sur certains câbles sous-marins. il est difficile d’avoir accès à une connexion internet haut débit depuis jeudi 14 mars dernier. a l’origine, une panne sur certains câbles sous-marins de la fibre optique auquel le cameroun est arrimé avec une vingtaine...