Les chefs militaires des huit pays de l’EAC et des 16 de la SADC vont se réunir dans les cinq jours pour proposer des recommandations techniques en vue de la mise sur pied de cette résolution.
Réunis en sommet ce samedi 8 février 2025 en Tanzanie, les leaders des pays d’Afrique australe et de l’Est ont exigé un « cessez-le-feu immédiat » dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), où les combats entre l’armée congolaise et le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, continuent d’intensifier la violence. Le M23, qui progresse sur le terrain, est accusé de déstabiliser la région.
Sommet AEC et SADC du samedi 8 février
Les chefs militaires des huit nations membres de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) et des 16 membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) sont mandatés pour se réunir dans les cinq jours et formuler des recommandations techniques pour instaurer un cessez-le-feu inconditionnel. Le communiqué final souligne également la solidarité des pays envers la RDC dans la protection de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.
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Un sommet pour résoudre le conflit
Ce sommet, auquel ont participé le président rwandais Paul Kagame et, par vidéoconférence, son homologue congolais Félix Tshisekedi, visait à trouver une solution au conflit qui secoue l’est de la RDC depuis plus de trois ans, une situation qui s’est intensifiée récemment. Depuis 2021, plusieurs cessez-le-feu ont été signés, mais ces accords ont été violés.
Le sommet a été organisé après la prise rapide de Goma, capitale du Nord-Kivu, par le M23 et les forces rwandaises. Le président kényan William Ruto, actuellement à la tête de la Communauté des États d’Afrique de l’Est, a appelé toutes les parties à respecter le cessez-le-feu. En effet, il insiste sur le fait que le M23 doit cesser sa progression et que les forces armées congolaises doivent éviter toute forme de représailles. Le conflit s’est étendu à la province voisine du Sud-Kivu, avec des combats qui se déroulent désormais près de Bukavu, la capitale provinciale.
Appel à l’unification des processus de paix
Plusieurs pays voisins de la RDC craignent une propagation du conflit, faute de résolution diplomatique rapide. Les efforts de médiation menés par l’Angola et le Kenya ont échoué jusqu’à présent. Lors du sommet, les dirigeants ont proposé de fusionner les processus de paix menés respectivement par l’Angola (processus de Luanda) et le Kenya (processus de Nairobi). Ils ont également plaidé pour la mise en place de corridors humanitaires afin d’évacuer les blessés et les morts. Depuis le 26 janvier, près de 3 000 personnes ont perdu la vie dans l’est de la RDC, selon les Nations unies.
Lire : RDC : la SADC prône une résolution pacifique du conflit
Le rapport fait état de nombreuses violations des droits humains, y compris des viols et des cas d’esclavage sexuel, avec l’ouverture d’une enquête par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, a averti que la situation pourrait encore empirer si aucune action n’est prise. Il a souligné que le risque d’escalade dans la région n’a jamais été aussi élevé. La RDC a demandé à la communauté internationale d’imposer des sanctions contre le Rwanda, bien qu’aucune décision n’ait encore été prise.
Notre Afrik avec AFP
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