L’annonce est faite ce jeudi 13 février par le ministre congolais de la Santé Samuel Kamba.
Le ministre congolais de la Santé, Samuel Kamba, a annoncé ce jeudi 13 février 2025 la mise en place d’un couloir humanitaire pour Goma. Cette décision fait suite à un accord entre les organisations humanitaires et le Rwanda, permettant d’acheminer l’aide humanitaire via Nairobi et Kigali. L’aéroport de Goma reste impraticable en raison de la confusion qui règne dans la ville de Goma.
Lors de sa conférence de presse, le ministre dresse un bilan alarmant des conséquences des affrontements. Il souligne que le système de santé de Goma est gravement affecté et que le nombre de victimes était considérable. « Nous avons 939 corps dans nos morgues, sans compter les personnes déjà enterrées ; plus de 458 enterrements en seulement cinq jours ; ce carnage dépasse largement les 3 000 décès », précise Samuel Kamba.
Le ministre a également indiqué que plus de 4 200 personnes étaient blessées et qu’il y avait une pénurie de médicaments, ce qui rendait la situation d’autant plus urgente. C’est pourquoi l’acheminement rapide de l’aide humanitaire est devenu une priorité.
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Mise en place du couloir humanitaire pour une aide vitale
Le couloir humanitaire, qui va passer par Nairobi et Kigali, aura pour objectif de faire parvenir des médicaments, des équipements médicaux et du personnel soignant à Goma. Samuel Kamba souligne l’épuisement des professionnels de santé locaux, qui travaillent sans relâche depuis le début des violences. « Nos médecins et infirmières sont épuisés ; il est urgent de faire venir du personnel pour les soutenir, à condition que la sécurité soit garantie », affirme-t-il. Le ministre insiste aussi sur la nécessité de garantir un passage sûr pour les intrants médicaux, les équipements et le personnel médical, afin de faire face à la crise sanitaire en cours.
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Samuel Kamba précise également qu’il n’y avait pas eu de discussions directes entre le M23 et le gouvernement congolais à ce sujet. Ce sont les organisations humanitaires, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui ont conduit les négociations pour établir ce corridor humanitaire.
Notre Afrik
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