Il doit payer une amende de 8 400 euros. Son éditeur et lui doivent verser une indemnisation de 11 000 euros aux associations de défense des droits humains.
L’écrivain franco-camerounais Charles Onana a été condamné, le lundi 9 décembre 2024, par le tribunal correctionnel de Paris pour « complicité de contestation publique de l’existence d’un crime contre l’humanité ». Cette condamnation fait suite à des passages de son ouvrage de 2019, Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise. Quand les archives parlent, où il minimise le génocide des Tutsi.
Lors du procès de ce lundi 9 décembre 2024
Charles Onana, également politologue et journaliste, a été condamné à une amende de 8 400 euros. Son éditeur, Damien Serieyx, a été reconnu coupable et condamné à une amende de 5 000 euros. Les deux hommes devront payer 11 000 euros aux associations de défense des droits humains. En effet, Ces associations s’étaient constituées parties civiles dans cette affaire.
Dans son livre, Charles Onana affirme notamment que le génocide au Rwanda n’a rien à voir avec celui des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Il dénonce également ce qu’il appelle « la thèse conspirationniste » du régime hutu ayant planifié un « génocide » au Rwanda, qu’il qualifie de « plus grande escroquerie du XXe siècle ».
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Ces propos ont suscité une plainte en 2020. Elle a été déposée par plusieurs associations, dont Survie et la Ligue des droits de l’homme.
Soutien et contestation après la décision
À la sortie de l’audience, un groupe de soutiens à l’écrivain a manifesté en scandant des slogans tels que « Onana innocent » ou « Kagame assassin », en référence à l’actuel président rwandais, Paul Kagame. En effet, ce dernier a mené la rébellion tutsie lors du génocide. Les contestataires ont été rapidement évacués par les forces de l’ordre présentes en nombre autour du tribunal.
Lire : Génocide rwandais : douloureux retour sur les faits à l’occasion du procès d’Eugène Rwamucyo
Le génocide des Tutsi, perpétré en 1994, a fait environ 800 000 morts, principalement parmi les Tutsi, mais aussi parmi les Hutus modérés. Selon les Nations unies, ce massacre a été orchestré par le régime extrémiste hutu en place. Depuis 2017, la France punit sévèrement la négation ou la minimisation des génocides reconnus, y compris celui du Rwanda. La décision du tribunal correctionnel de Paris s’inscrit donc dans ce cadre législatif plus large.
Notre Afrik avec AFP
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