Selon le PAM, les affrontements entre les FARDC, le M23 et d’autres groupes armés aggravent la faim dans des provinces déjà vulnérables.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a tiré la sonnette d’alarme ce lundi 26 mai face à l’aggravation de la crise humanitaire en République démocratique du Congo (RD Congo), où l’escalade des violences pousse l’insécurité alimentaire à des niveaux critiques. L’agence onusienne peine à suivre le rythme des besoins, en constante augmentation. À l’échelle nationale, le pays compte désormais 28 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, un chiffre qui reflète une crise sans précédent dans la région. La crise dépasse les frontières congolaises.
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Elle déclare que, depuis le début de l’année, les affrontements entre les Forces armées de la RD Congo (FARDC), le groupe armé M23 et d’autres factions ont provoqué le déplacement de plus de 660 000 personnes à Goma, à l’est du pays. Cette pression accrue sur les ressources locales contribue à l’aggravation de la faim dans les provinces déjà fragilisées.
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Selon les dernières évaluations, 10,3 millions de personnes à l’est du pays (Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Tanganyika) sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë (phase 3 ou plus de l’IPC), dont 2,3 millions en phase d’urgence (phase 4). La situation est particulièrement critique dans le Grand Nord du Nord-Kivu, un pôle agricole clé, où la production alimentaire est gravement perturbée.
Des prix en hausse et des familles en détresse
L’insécurité persistante entrave l’accès aux marchés et aux routes commerciales, entraînant une hausse importante des prix des denrées de base. Dans le Nord et le Sud-Kivu, plus de 90 % des ménages sont désormais confrontés à une insécurité alimentaire aiguë. Entre janvier et avril 2025, près de 140 000 personnes ont fui vers les pays voisins. 70 000 sont allées vers le Burundi et 60 000 vers l’Ouganda. Les femmes, les enfants et les personnes âgées figurent parmi les plus vulnérables dans ces camps de réfugiés souvent surpeuplés et insuffisamment financés.
Lire : Burundi : le Programme alimentaire mondial sollicite des fonds d’urgence
L’accès humanitaire reste entravé par l’insécurité et des infrastructures limitées. La fermeture de l’aéroport de Goma, plaque tournante de l’aide humanitaire, complique encore davantage les opérations de secours selon l’organisation. Elle révèle aussi que la pénurie de vivres affecte particulièrement la province du Sud-Kivu, où les besoins restent très élevés. Avec une crise humanitaire qui s’intensifie et des ressources en diminution.
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