RDC : 22 morts et des milliers de déplacés après des pluies torrentielles

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, a été durement frappée par de violentes pluies dans la nuit du 4 au 5 avril 2025.

Selon les autorités, ces intempéries ont causé la mort d’au moins 22 personnes, tandis que 46 autres ont été hospitalisées en urgence. Plusieurs quartiers, notamment Ndanu, Petro Congo, Salongo, Mitendi et le quartier 8, ont été totalement submergés après le débordement de la rivière Ndjili.

route inondée à Kinshasa

Les scènes rapportées par les médias locaux et les réseaux sociaux témoignent de la gravité de la situation. Des habitations emportées, des familles réfugiées sur les toits, des sinistrés évacués à pied ou en pirogue. Quatorze communes sont privées d’électricité et d’eau potable, accentuant la détresse des habitants.

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Un plan d’urgence déclenché pour venir en aide aux populations

Face à cette catastrophe, le gouvernement congolais a activé un dispositif d’urgence. Trois centres d’hébergement ont été ouverts pour accueillir les sinistrés à Kimwenza (75 ménages), à l’Institut Lumumba (117 familles) et à Kitokimosi dans la commune de Ndjili (environ 100 familles). Le stade Tata Raphaël et d’autres infrastructures ayant servi lors des Jeux de la Francophonie ont également été réquisitionnés pour héberger les sans-abri.

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Certaines familles, bien que menacées par les eaux, refusent encore de quitter leurs maisons. Les autorités ont mis en place un système de ravitaillement en vivres et produits de première nécessité pour leur venir en aide. Avec le soutien des Forces armées (FARDC), les évacuations se poursuivent dans les zones les plus touchées.

Kinshasa face à ses vulnérabilités urbaines et climatiques

Les inondations ont également provoqué des retards dans le trafic aérien. En réponse, un transport alternatif par hors-bord sur le fleuve Congo a été proposé, réservé aux passagers les plus fortunés.

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Cette tragédie met une nouvelle fois en lumière les failles structurelles de Kinshasa dont l’urbanisation non maîtrisée, le drainage insuffisant, le manque d’anticipation. Alors que la saison des pluies se poursuit, les autorités devront agir rapidement pour éviter une nouvelle catastrophe et renforcer la résilience de la ville.