L’infirmier, tué par balle à son domicile à Masisi dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) le 18 avril, est la deuxième victime de l’ONG dans cette région en moins de deux mois.
Cet incident tragique porte à trois le nombre de travailleurs humanitaires de MSF tués par balle depuis le début de l’année dans le Nord-Kivu.
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Une escalade de la violence à Masisi
MSF a précisé que l’agression a été perpétrée par deux hommes en uniforme militaire qui ont attaqué des civils à Masisi avant de se rendre au domicile de la victime pour extorquer des biens. « Ces hommes armés ont fait usage de leurs armes, blessant mortellement l’employé de MSF, touché à deux reprises au thorax », a déclaré l’ONG dans son communiqué.
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Cependant, ce meurtre s’inscrit dans un contexte de violences croissantes dans la région. En effet, fin février 2025, un autre employé de MSF avait été tué après avoir été grièvement blessé lors de combats entre le groupe armé M23 et des miliciens progouvernementaux. Ces deux incidents ont eu lieu à Masisi, une localité de la province du Nord-Kivu, où les tensions entre groupes armés et l’armée congolaise ne cessent d’escalader.
L’ONG a fermement condamné ces actes de violence, appelant miliciens et soldats à « cesser les violences contre les civils et les humanitaires ». Par ailleurs, Emmanuel Lampaert, représentant de MSF en RDC, a dénoncé « un drame inadmissible » et insisté sur la nécessité de garantir la sécurité des travailleurs humanitaires. Mathilde Guého, cheffe des programmes MSF au Nord-Kivu, a souligné la situation de plus en plus dangereuse : « Même loin des lignes de front, l’insécurité est partout. »
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L’est de la RDC, riche en ressources naturelles et proche du Rwanda, est en proie à des conflits violents depuis des décennies. Les récents combats et la prise de contrôle des villes de Goma et Bukavu par le M23 ont exacerbé la situation. Cependant, MSF continue de plaider pour la fin de la violence et la protection des civils, y compris des travailleurs humanitaires, qui sont essentiels à la fourniture de soins dans ces zones de crise.
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