La situation humanitaire dans la région de Walikale, au Nord-Kivu, atteint un niveau critique.
Médecins Sans Frontières (MSF) a lancé un avertissement urgent concernant un risque imminent de pénurie de médicaments essentiels à l’hôpital général de référence de Walikale. Cette alerte survient dans un contexte de violents affrontements entre les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
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Une pression croissante sur l’hôpital de Walikale
Depuis le début des combats, près de mille personnes déplacées ont trouvé refuge dans l’établissement médical, mettant encore plus sous pression des ressources déjà limitées. Selon MSF, si les affrontements continuent, les stocks de médicaments nécessaires aux soins des malades et des blessés seront bientôt épuisés. « D’ici deux semaines, nos équipes commenceront à faire face à une pénurie de médicaments essentiels, compliquant encore la fourniture d’une assistance médicale urgente », a alerté Natalia Torrent, responsable des programmes de MSF au Nord-Kivu.
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Défis logistiques et appels à la protection des civils
Le dernier ravitaillement aérien en médicaments à destination du Nord-Kivu date du 17 janvier 2025. Avec un aéroport toujours non opérationnel, l’acheminement de l’aide humanitaire constitue un défi majeur. L’absence de routes praticables et de voies aériennes viables complique davantage la situation.
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Face à cette crise, MSF appelle toutes les parties au conflit à respecter les civils, les infrastructures médicales et le personnel de santé. L’organisation insiste également sur l’urgence de faciliter l’approvisionnement en médicaments, indispensable pour maintenir les soins dans la région.
L’engagement de MSF à Walikale
Depuis 15 ans, Médecins Sans Frontières (MSF) soutient activement l’hôpital général de Walikale en collaboration avec le ministère de la Santé. L’ONG intervient dans plusieurs domaines essentiels, notamment la maternité, la pédiatrie et la néonatologie, ainsi que les soins de santé mentale aux victimes de violences sexuelles et sexistes à travers sa clinique de Tumaini. MSF apporte également un soutien à une dizaine de centres de santé dans la région. Cependant, malgré cet engagement, la poursuite des hostilités et les difficultés d’approvisionnement menacent gravement la continuité des soins pour des milliers de personnes.
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