L’attaque survenue samedi 25 mai près du village de Diallassagou au centre du Mali a fait 18 morts et 21 blésés.
Une vingtaine d’habitants ont péri samedi lors d’une attaque perpétrée par des individus armés dans une localité du centre du Mali. Cet assaut, survenu près du village de Diallassagou dans la région de Bandiagara, où les incidents meurtriers sont malheureusement courants, n’a pas été revendiqué. Il marque ainsi une nouvelle tragédie dans ce pays sous le joug de violences terroristes et militaires depuis 2012.
Des témoins rapportent que des jihadistes ont ouvert le feu sur des villageois à trois kilomètres de Diallassagou. Le bilan préliminaire, selon les résidents, fait état de 18 morts et 21 blessés. Cette attaque a été confirmée par une source policière ainsi qu’un élu local, chacun rapportant un bilan de 19 morts, imputant respectivement les responsabilités à des terroristes et à des individus armés. Selon la source policière, « Ces terroristes accusent les civils d’être des complices de l’armée malienne« .
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Les violences contre des civils sont monnaie courante dans le centre du Mali, où plus de 110 civils, enlevés depuis mi-avril par des « jihadistes, restent portés disparus, selon des sources locales. En outre, en juin 2022, plus de 130 civils avaient été tués à Diallassagou. Le gouvernement malien avait alors accusé la Katiba Macina, affiliée au groupe jihadiste Al-Qaïda, bien que ces derniers aient nié toute responsabilité.
Concernant la situation politique, les colonels qui ont pris le pouvoir par la force en 2020, s’étaient engagés sous la pression des États ouest-africains, à rendre le pouvoir aux civils après des élections en février. Cependant, ils ont manqué à leur parole et aucune nouvelle échéance n’a été fixée. Le pays est en proie à une crise multiforme depuis le début des insurrections indépendantistes et jihadistes dans le nord en 2012.
Des personnalités politiques exilées et opposées aux militaires ont annoncé la formation d’un gouvernement pour une transition civile, sous l’égide de « l’Assemblée citoyenne de la transition civile« . Ce gouvernement, dirigé par un Premier ministre, Mohamed Cherif Koné, est composé de six membres, tous des personnalités bien connues au Mali et actuellement en exil. Cette annonce survient après des critiques émanant du mouvement du Premier ministre civil malien Choguel Kokalla Maïga, nommé par la junte, qui s’est fermement opposé à un prolongement du séjour au pouvoir des colonels.
Tatiana Kuessie avec l’AFP
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