Pour faire face à l’avancée du M23 soutenu par le Rwanda, le président Tshisekedi a fait savoir son intention de négocier un accord minier avec Washington en échange de garanties sécuritaires.
Le président congolais Félix Tshisekedi a donc confirmé des discussions sur un accord minier avec Washington, en échange d’un appui sécuritaire, selon Fox News et Le Figaro. La République Démocratique du Congo (RDC), riche en cobalt, lithium et autres minéraux rares indispensables aux technologies de pointe, a suggéré aux États-Unis un accès privilégié à ces ressources contre une assistance significative pour la sécurité et la stabilité régionale.
En faisant cette concession, Kinshasa tente de résoudre deux problèmes à la fois. D’un côté, l’intervention des États-Unis pourrait empêcher les rebelles du M23 de lancer d’autres attaques. De l’autre, selon Patrick Muyaya, le représentant du gouvernement congolais, un accord de collaboration avec les États-Unis donnerait à la RDC l’opportunité de diversifier son secteur minier, actuellement dominé par les entreprises chinoises. En rappel la RDC détient 60 et 80 % des réserves mondiales de coltan.
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L’accord comprend également l’implication américaine dans un projet de port en eau profonde sur la côte atlantique ainsi que l’établissement d’un stock stratégique partagé de minéraux. En échange, les États-Unis proposeraient une formation et des équipements aux troupes congolaises, ainsi qu’un soutien direct en termes de sécurité.
