Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a lancé officiellement, le 18 avril 2025, les travaux de construction de la route Gouga–Mbaïki–Bangui, longue de 221 km.
Ce chantier d’envergure est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD), qui mobilise 282 millions de dollars (environ 162,2 milliards de FCFA) pour sa réalisation. Il s’inscrit dans le cadre de la phase 1 du projet de développement du corridor multimodal Pointe-Noire–Brazzaville–Bangui–Ndjamena (CD13), destiné à améliorer les échanges et l’intégration régionale en Afrique centrale.
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L’objectif est de désenclaver la République centrafricaine (RCA) en renforçant ses liaisons avec ses voisins, notamment le Congo et le Tchad, tout en stimulant l’économie nationale à travers la modernisation des infrastructures de transport. Le projet va au-delà de la simple construction routière. Il englobe également des aménagements urbains et fluviaux, essentiels à la transformation logistique du pays.
Des infrastructures modernisées pour une intégration régionale renforcée
Outre la route principale, le projet prévoit la construction de voiries urbaines à Mbaïki et Mongoumba, la réhabilitation de l’Avenue David Dacko à Bangui, ainsi que l’édification de ponts sur les fleuves Lobaye et Mpoko. À cela s’ajoutent des travaux dans le secteur fluvial, incluant l’amélioration de la navigation sur les voies Congo et Oubangui Chari, la sécurité sur ces axes, et la construction d’un port moderne à Mongoumba.
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Cette combinaison d’investissements routiers et fluviaux vise à désenclaver les zones rurales et à faciliter l’accès aux marchés régionaux. Elle répond à une vision stratégique portée par les autorités centrafricaines pour booster la croissance et réduire les inégalités régionales. « Le développement de notre pays passe prioritairement et inéluctablement par le désenclavement de toutes ses régions », a rappelé Éric Rokossé Kamot, ministre de l’Équipement et des Travaux publics.
La BAD, partenaire clé du développement centrafricain
Au 31 mars 2025, la Banque africaine de développement gérait un portefeuille de 579 millions de dollars (333,2 milliards FCFA) en Centrafrique, répartis sur 19 projets. Les infrastructures de transport en représentent 51 %, suivies par les secteurs de l’eau et de l’assainissement (21 %), le social, la gouvernance et la finance (16 %), ainsi que l’agriculture (12 %).
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Avec ce nouveau financement, l’enveloppe totale des engagements de la BAD en RCA atteint désormais 861 millions de dollars, soit 495,5 milliards de FCFA.
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