La ville de Gwoza a été le film de quatre attaques ce samedi. 18 personnes ont perdu la vie et une quarantaine d’autres ont été blessées.
Gwoza, ville de près de 400 000 habitants, a été le théâtre de quatre attentats-suicides presque simultanés samedi, dont au moins trois perpétrés par des femmes kamikazes. L’une de ces attaques a fait au moins 18 morts et une quarantaine de blessés. Ces attentats, encore non revendiqués, rappellent aux habitants que le groupe jihadiste nigérian Boko Haram constitue toujours une menace réelle. Très présent dans cette région du Nigeria frontalière avec le Cameroun, Boko Haram est connu pour utiliser des femmes kamikazes dans sa lutte pour établir une autorité dans le Nord-Est nigérian. Il cible les lieux publics tels que les marchés, les écoles, les mosquées, les églises et les grands rassemblements de civils. Récemment, les attentats-suicides s’étaient raréfiés car les jihadistes ont eu recours aux kidnappings, tueries et pillages.
Abubakar Buba assistait à un mariage samedi après-midi dans la ville de Gwoza, dans le Nord-Est nigérian proche de la frontière camerounaise, lorsqu’une « femme qui tenait deux enfants par la main est entrée ». Puis, une explosion a eu lieu. Blessé dans cet attentat-suicide, il a été transporté à l’hôpital de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, comme d’autres victimes. « J’ai entendu une explosion et puis c’était le chaos, des morts et des blessés partout autour », témoigne Mohammed Amadu, également présent au mariage. Ce dernier a été blessé à la jambe lors de l’explosion.
Une première attaque a eu lieu samedi pendant la cérémonie de mariage, lorsqu’une kamikaze a déclenché ses explosifs au milieu des invités. Une seconde attaque, également menée par une femme, a suivi peu après au même endroit. Quelques minutes plus tard, une explosion « d’un autre engin par une adolescente » s’est produite près de l’hôpital général de la ville, relate un responsable des services de secours locaux. Un membre de la milice anti-jihadiste qui assiste l’armée à Gwoza a affirmé qu’un quatrième attentat-suicide avait visé un poste de sécurité, et a tué trois personnes, dont un soldat. Ce bilan n’a pas encore été confirmé officiellement. « Cela me renvoie à 2014, quand Gwoza était occupée par ces groupes terroristes », confie Baba Shehu Saidu à l’hôpital de Maiduguri après avoir perdu cinq membres de sa famille dans l’une des attaques de samedi.
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« La situation est calme, l’armée est dans la ville », affirme dimanche matin Fatima Musa, une responsable du gouvernement local de Gwoza. Elle qui craint que « les gens continuent à avoir peur ». Les violences jihadistes, qui durent depuis 15 ans, ont fait plus de 40 000 morts et déplacé environ deux millions de personnes dans le Nord-Est du pays. L’insécurité demeure forte, bien que Boko Haram ait perdu du terrain ces dernières années, notamment en raison de sa concurrence avec l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP). Ce nouveau groupe est né d’une scission d’avec Boko Haram. Les jihadistes continuent d’attaquer régulièrement les communautés rurales du Nigeria. Ceux-ci tuent les hommes et enlèvent les femmes qui s’aventurent hors de la ville à la recherche de bois de chauffage.
Boko Haram s’est emparé de Gwoza en 2014 et l’a déclaré soumise à son autorité après avoir conquis une partie de l’État de Borno. La ville est reprise par l’armée nigériane avec l’aide des forces tchadiennes en 2015, mais le groupe continue de lancer des attaques depuis les montagnes surplombant la ville, à la frontière avec le Cameroun. Le président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, a fermement condamné ces attentats-suicides dans un communiqué dimanche. IL les qualifie de « manifestation de la pression contre les terroristes et des succès enregistrés à affaiblir leurs capacités d’attaques ». « Ces lâches attaques ne sont qu’un épisode isolé », a-t-il ajouté. Rassurant qu’il ne va pas permettre à la nation de sombrer dans la peur, les larmes, le chagrin et le sang. Arrivé au pouvoir il y a un an, Bola Tinubu a fait de la lutte contre l’insécurité une priorité, mais les résultats se font encore attendre.
Sonia Feugap avec AFP
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