Ce vendredi 24 mai, les personnes qui veulent aller vers le fleuve Niger sont contraintes de faire demi-tour. Les autorités béninoises ayant interdit la traversée.
« Nous ne voyageons plus sur le Niger », déclare un employé de la compagnie de bus. Par ces propos, l’homme demande aux voyageurs présents sur le site de rebrousser chemin. Ces personnes qui veulent se rendre dans le nord du Bénin pour la traversée du fleuve vers le Niger sont désespérées et obligées de repartir avec leurs sacs. À la gare routière de Rimbo, les employés, habituellement affairés à accueillir les voyageurs et à les orienter, sont assis sur des bancs, inoccupés. Dans la cour, l’un des bus de la société est stationné, fermé. Le sol est parsemé de dizaines de colis et d’appareils électroménagers. « Les policiers nous ont interdit tout embarquement en direction du Niger. Nous avons décidé nous-mêmes de fermer pour ne pas nous faire envahir par les voyageurs qui sont obligés d’errer dans la ville », explique le responsable d’une société de transport à Malanville.
Ce refus est la répercussion de la récente décision des autorités béninoises d’interdire la traversée du fleuve Niger. Un choix qui s’est immédiatement fait ressentir sur les habitants nigériens ainsi que sur les voyageurs de diverses nationalités qui ont l’habitude de se rendre dans le pays voisin en empruntant les bateaux depuis la ville. Sur les lieux, Issa Hamadou, 68 ans, un voyageur en compagnie de sa plus jeune femme et son bébé est sur le point de fondre en larmes. « Je partais me soigner et me reposer, mais on me dit que les voyages ne passent plus », confie-t-il d’un air abattu. À Malanville, l’interdiction de naviguer sur le fleuve Niger est entrée en vigueur mercredi matin, sans annonce officielle des autorités. Depuis l’entrée de la ville jusqu’au fleuve, les habitants observent une activité constante des forces de police, surveillant attentivement les déplacements des motos et des tricycles transportant des marchandises ou des passagers.
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À la gare routière de la compagnie de bus nigérienne STM situé au quartier Zongo, certains nigériens sont réunis pour discuter de « la nouvelle situation ». « C’est très douloureux à vivre ce que les gouvernements du Bénin et du Niger nous font. Qu’ils s’entendent pour arrêter notre souffrance », déclare l’un d’entre eux dans l’anonymat. « Nous ne voyageons plus là-bas. Nous attendons la décision du gouvernement », affirme Éric Samba, employé de STM. A quelques mètres de lui, Sabirath Ella, esthéticienne venue de Côte d’Ivoire en direction du Niger tourne en rond. Cette dernière est dans l’obligation d’annuler son trajet.
Du coté bu Benin, le passage du fleuve Niger est dorénavant fermé pour les individus et même pour les marchandises. Le seul accès autorisé est par voie terrestre, via le pont de Malanville, qui est ouvert du côté béninois mais fermé du côté nigérien. La frontière entre le Niger et le Bénin reste close, même après la levée des sanctions de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ces sanctions avaient été imposées aux autorités militaires de Niamey, en poste depuis le renversement du président élu Mohamed Bazoum en juillet 2023.
Depuis lors, les deux pays sont embourbés dans un conflit, principalement centré sur la circulation des biens à travers la frontière. Le Bénin insiste auprès du Niger pour qu’il rouvre ses frontières. Jusqu’à présent, les autorités béninoises ont toléré les échanges via le fleuve, mais elles ont maintenant décidé de prendre une position plus ferme tant que Niamey ne réouvrira pas sa frontière.
Sonia Feugap avec AFP
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